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Critique de emdicanna


Quatrième de couverture de l'édition Hachette 1987

"On ne vit vraiment qu'une chose : vieillir. Tout le reste, ce sont des aventures." Lorsqu'il entreprend en 1915 de rédiger son Autobiographie, Arthur Schnitzler a plus de cinquante ans. Il interrompt son récit à sa vingt-huitième année, avant la célébrité. L'aventure de l'adolescent recoupe le destin de Vienne dans sa décadence fin de siècle, dans sa "Joyeuse Apocalypse".
Frappons à la porte du jeune Arthur : pas de délectation morose ici, mais des souvenirs racontés avec l'ironie et le cynisme qui siéent si bien à cet éternel sceptique : le père, célèbre laryngologue, vaniteux et superficiel ; la médecine qui le rend hypocondriaque ; les improvisations théâtrales en famille, les premières tentatives littéraires ; les camarades de lycée puis d'université, toujours au café, réunis pour jouer aux cartes et discuter littérature ; les soirées mondaines et les bals populaires ; la valse des "fiancées" : la prude Else, la blonde Anni, la frivole Thérèse, la romantique Charlotte, l'inaccessible Olga... La "jeunesse viennoise" de Schnitzler, c'est l'avant-goût, teinté de nostalgie, de la dolce vita.
Les familiers de l'auteur de Thérèse, de Mademoiselle Else, de Terre étrangère se délecteront de rencontrer ici les modèles qui ont inspiré les personnages de la fiction. Les autres trouveront l'un des meilleurs sésames pour pénétrer dans le sanctuaire viennois.
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