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Critique de Jipi


"Il faut savoir se convaincre que le monde n'est là qu'à l'état de connaissance et du même coup dépendant du sujet connaissant que chacun est pour lui-même. "

Selon Schopenhauer le monde qui nous entoure n'est qu'un objet uniquement viable que par la conscience que nous en avons dont tous les composants formatés par notre pensée alimente par leurs phénoménologies notre volonté d'être.

Un monde empirique dont les différentes connexions ne se produisent que dans nos représentations mentales.

Ne serions-nous pas tous sous l'emprise d'un champ d'énergie que nous avons-nous-mêmes crées suite à la perception émotionnelle d'un monde n'appartenant qu'à nos sens.

Nous ne connaissons pas la véritable essence des objets mais uniquement leur action que nous avons pour la plupart générées.

Existe-t'il quelque chose en dehors de nos représentations ?

Nos vies ne seraient elles qu'absurdes, un leurre ne festoyant qu'en compagnie de toutes ses définitions et ressentis n'étant que le nomadisme de son ignorance ?

Des apparences factices mais que nous pouvons néanmoins contrôler et maitriser en considérant le tout comme la trame de notre existence.

Sisyphe en accomplissant l'absurdité de sa tache consistant à déplacer sa pierre de bas en haut de la montagne sachant qu'une fois arrivée en haut la dite pierre retournera en bas de la montagne ceci le forçant à recommencer la même action à jamais ne progresse pas intellectuellement mais ne semble pas en souffrir.

La rotation annuelle de la terre autour du soleil ne change pas son quotidien. le notre non plus d'ailleurs.

Sisyphe est l'égal du plus grand des savants dans la mesure ou l'ignorance ou la connaissance la plus haute ne protège ni l'un ni l'autre de la difficulté de découvrir la véritable chose en soi.

"Selon Camus, en renonçant à tout ce qui dépasse l'expérience immédiate, en abandonnant la recherche d'un sens profond à toute chose, Sisyphe triomphe. "
Brian Greene La magie du cosmos.

Sisyphe semble heureux dans la récurrence de son quotidien loin d'une révélation sans déterminisme comme nous le sommes certainement nous-mêmes sans le percevoir dans sa profondeur.

Ceci en acceptant le bonheur et le malheur comme notre feuille de route, une invention de notre esprit ne pouvant perdurer que par notre perception des choses et la volonté de les entériner comme n'étant que nos vérités émotionnelles dont nous ne pouvons pas nous passer.
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