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Critique de colimasson


Comme l'écrit Ghislan Chetan dans sa préface : « Coeur et Intellect, Amour et Connaissance, sont les clés de la Réalité et de la Vérité, de la Connaissance de l'Absolu ». Ces poèmes risquent de vous tomber dessus comme une illumination terrestre.


On l'appelle Tradition, on l'appelle Philosophia Perennis, et parfois on ne l'appelle pas, et ce n'est pas la pire des situations. Schuon, moins bien connu que Guénon ou Huxley, reçut toutefois de Jean Biès le titre de « grand métaphysicien du 20e siècle ». Né en Allemagne, il déménage en Alsace avec sa mère après la mort de son père et part faire ses études à Paris, où il étudie l'arabe. Plus tard, il voyage en Afrique du Nord et en Asie, où il rencontre les grands maîtres du soufisme et du Védanta. Il n'oublie pas ses études des philosophies classiques de l'occident et ses rencontres avec les représentants de l'héritage spirituel du christianisme d'occident et d'orient. Il voyage ensuite en Amérique du Nord où il fut adopté dans une tribu de Sioux.


Sa vision de la Philosophia Perennis naît de ces imprégnations apparemment contradictoires mais dans lesquelles Schuon a reconnu une source commune, remontant aux sources de la division pour exprimer la nature de la matrice qui tient unis, comme une clé de voûte, les manifestations différenciées d'une seule essence.


La manière poétique exprime avec beaucoup de simplicité et de joie cette intuition de la Philosophia Perennis. le ton se montre parfois plus vindicatif dans les écrits théoriques de Schuon mais ça, c'est une autre histoire, et pour le moment on s'en fout.

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