On pourrait sans trop hésiter qualifier
Marcel Schwob d'orfèvre de la nouvelle, tant ses textes brefs et denses semblent nécessiter le moindre mot employé, sans quoi l'ouvrage se verrait un peu moins superbe.
Pirate, roi lépreux, jeune fille rêveuse, philosophe et mauvais garçons... constituent une galerie presque inépuisable de personnages dont les "
vies imaginaires" (
Pierre Michon s'en est souvenues !), souvent mélancoliques ou cruelles, jusque dans l'humour, me hantent davantage que tel personnage de roman.
"Spicilège et autres essais", qui complète l'oeuvre fictionnelle, montre assez quelle masse de travail fut celle
Schwob, et son érudition en matière d'argot du XIXème siècle, qui fait écho à son admiration pour
François Villon.
Lien :
https://thomasspok.blogspot... Commenter  J’apprécie         40