on est happé dès les premières pages par ce court mais très dense premier roman, au style clinique et à la construction maîtrisée. J'ai particulièrement apprécié la deuxième partie narrée par Boehm, le directeur de la prison de Schendor
f, qui raconte dans son journal comment il a
fini en
fermé dans sa propre prison et qui se termine circulairement sur son propre début. Et l'épilogue qui émet l'hypothèse que
F. l'agent in
filitré serait l'auteur véritable du journal de Boehm. La composition en miroir du récit révèle un auteur
fin et virtuose. Pourtant ces constructions en trompe l'oeil sont bien plus que des exercices
formels, elles renvoient à des vertiges d'en
fermements mentaux et intellectuels dont l'auteur se délecte à nous
faire partager les méandres. Un vrai régal de lecture.
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