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Critique de photomum01
LA SEINE ETAIT ROUGE de Leïla Sebbar
Amel, française d'origine algérienne, a 16 ans lorsqu'elle découvre que sa mère Noria et sa grand-mère ont participé à une manifestation qui a mal tourné.
Ce fut un moment tellement douloureux pour elles que jamais elles n'oseraient en parler. Sans son ami Louis, cinéaste, qui a décidé d'écrire un synopsis de film sur ce sujet qui l'intéresse parce que sa mère a été militante du côté algérien pendant la guerre d'indépendance, Amel n'en aurait rien su.
A travers l'histoire de sa famille, l'auteure présente au lecteur un événement dont peu de personnes se souviennent : la journée sanglante du 17 octobre 1961 où des algériens manifestants ont été tués par les forces de l'ordre, à Paris.
Cette journée de violence a marqué à jamais les esprits sans que cela ait pu être parlé. le silence et l'oubli sont les mots d'ordre qui évitent de se pencher sur les problèmes liés à l'histoire franco algérienne, ainsi la transmission intergénérationnelle est truffée de lacunes selon les sentiments ou ressentiments de chacun.
Un roman qui ne manque pas d'intérêt sur ce sujet traumatique mais qui n'a pas non plus ému la lectrice que je suis, peut-être en raison de sa forme et d'une écriture à laquelle je n'ai pas été sensible.
Amel, française d'origine algérienne, a 16 ans lorsqu'elle découvre que sa mère Noria et sa grand-mère ont participé à une manifestation qui a mal tourné.
Ce fut un moment tellement douloureux pour elles que jamais elles n'oseraient en parler. Sans son ami Louis, cinéaste, qui a décidé d'écrire un synopsis de film sur ce sujet qui l'intéresse parce que sa mère a été militante du côté algérien pendant la guerre d'indépendance, Amel n'en aurait rien su.
A travers l'histoire de sa famille, l'auteure présente au lecteur un événement dont peu de personnes se souviennent : la journée sanglante du 17 octobre 1961 où des algériens manifestants ont été tués par les forces de l'ordre, à Paris.
Cette journée de violence a marqué à jamais les esprits sans que cela ait pu être parlé. le silence et l'oubli sont les mots d'ordre qui évitent de se pencher sur les problèmes liés à l'histoire franco algérienne, ainsi la transmission intergénérationnelle est truffée de lacunes selon les sentiments ou ressentiments de chacun.
Un roman qui ne manque pas d'intérêt sur ce sujet traumatique mais qui n'a pas non plus ému la lectrice que je suis, peut-être en raison de sa forme et d'une écriture à laquelle je n'ai pas été sensible.
