C'est une déception ce dernier livre de
Ryoko Sekiguchi. J'en attendais certainement trop puisqu'il est consacré à l'univers des odeurs. Ce recueil de nouvelles est le prolongement d'une demande faite par le journal
La Croix pour un feuilleton publié pendant l'été 2022.
J'ai trouvé les histoires inégales ce qui est souvent le cas dans ce type d'ouvrage. Je retiendrai À Téhéran pour l'émotion, Dans la cuisine qui m'a fait sourire, À Helsinski empreinte de magie et Dans l'atelier à la fois surprenante et poétique.
Les notes et interrogations en italique répétitives à la fin des chapitres m'ont semblé à la longue sans intérêt. Elles n'ont pas eu l'effet escompté, un remplissage qui a dilué le fond. Dans l'ensemble, je suis malheureusement passée à côté de cette lecture.
J'ai pourtant été sous le charme du livre
Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va. J'ai été convertie à la gourmandise et au plaisir du goût avec les ouvrages tels que
Sentir ou
La terre est une marmite. J'utilise même la recette du curry japonais de l'écrivaine grâce à ses dix façons de le préparer. C'est donc avec le livre Beyrouth dont j'ai lu d'excellents retours que je tacherai de me « réconcilier » avec
Ryoko Sekiguchi.
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