J'ai passé un agréable moment de lecture, mais la fin a tout gâché. Un livre assez hétéroclite, où l'on passe au gré des souvenirs d'une mère au foyer de la banlieue de Seattle à un riche bourgeois du Sud ou à une agence de production de dessins animés New-Yorkaise.
Mais quitte à aller dans tous les sens et dans l'excentricité, l'autrice n'aurait-elle pas aller jusqu'au bout des choses? Nous offrir un vrai happy end à la guimauve avec retrouvailles des deux soeurs sur fond de meurtre du mari fou? Ou qu'Eleanor aille jusqu'au bout de son égoïsme et s'enfuie vivre à Taïti avec son poète, laissant derrière elle son mari si lisse et son fils qui l'agace? Au lieu de ça, on a une fin bien tiède et convenue. Pour moi en deçà de
Bernadette a disparu de la même autrice.