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Critique de Davalian
Retour à Greenfalls illustre tout particulièrement un constat que les adeptes de la série XIII ont fait depuis le Jugement : Van Hamme est un génie, mais il n'a pas su passer la main à temps.
Les dessins de Sente sont à la hauteur de ceux de Wance, bon d'accord, presque aussi bons. Il est difficile de faire une coupure entre les deux dessinateurs, il faut chercher les différences. Autant dire qu'il n'y a pas de conflits, pas de heurts !
L'histoire de ce vingt-deuxième tome est une référence aux autres tomes. La révélation que l'on sert à XIII, son retour (par souvenirs ou personnages interposés dans les hauts-lieux de son passé)... tout cela est écrit pour séduire le lecteur. Sauf pour le coup de l'orphelinat peut-être, quelle facilité !
Pourtant, le pari reste un succès. Outre de nombreuses connaissances de Greenfalls (Judith et Dave sont parfaits en guest), les références sont insérées avec une maestria qui aura de quoi consoler les déçus.
A la fin de Pour Maria, Jones reprochait à XIII d'être égocentrique. le constat est encore valable. Notre Jason préféré ne donne pas beaucoup de sa personne (comprendre : pour un protagoniste dopé à la testostérone). Ce sont essentiellement les personnages secondaires qui trinquent. Et c'est un plaisir manifeste de revoir Betty à l'oeuvre...
Une bonne surprise, rythmée et équilibrée ! L'histoire s'approfondit et le dénouement ne donne que plus envie de lire la suite. Une nouvelle année d'attente qui sera longue !
Les dessins de Sente sont à la hauteur de ceux de Wance, bon d'accord, presque aussi bons. Il est difficile de faire une coupure entre les deux dessinateurs, il faut chercher les différences. Autant dire qu'il n'y a pas de conflits, pas de heurts !
L'histoire de ce vingt-deuxième tome est une référence aux autres tomes. La révélation que l'on sert à XIII, son retour (par souvenirs ou personnages interposés dans les hauts-lieux de son passé)... tout cela est écrit pour séduire le lecteur. Sauf pour le coup de l'orphelinat peut-être, quelle facilité !
Pourtant, le pari reste un succès. Outre de nombreuses connaissances de Greenfalls (Judith et Dave sont parfaits en guest), les références sont insérées avec une maestria qui aura de quoi consoler les déçus.
A la fin de Pour Maria, Jones reprochait à XIII d'être égocentrique. le constat est encore valable. Notre Jason préféré ne donne pas beaucoup de sa personne (comprendre : pour un protagoniste dopé à la testostérone). Ce sont essentiellement les personnages secondaires qui trinquent. Et c'est un plaisir manifeste de revoir Betty à l'oeuvre...
Une bonne surprise, rythmée et équilibrée ! L'histoire s'approfondit et le dénouement ne donne que plus envie de lire la suite. Une nouvelle année d'attente qui sera longue !
