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Critique de Raeghar
Si on me demandait de résumer ce livre en un mot, je dirais qu'il est bouleversant. Dès les premières pages, nous voilà partis avec Lina et sa famille. Comment ne pas être touché par ce destin dramatique qui nous fait traverser la Russie stalinienne et découvrir la Sibérie.
Grâce à l'auteur, Ruta Sepetys, nous partageons la tragédie et la déportation de Lina ainsi que de milliers de lituaniens. Même si le mot « partager » n'est pas vraiment le terme adéquat. Comment pourrions nous comprendre ce que vivent ces déportés que l'on arrache à leurs maisons, à leurs vies pour les traiter comme des esclaves, des « cochons de fasciste ». On ne peut être que emporter par le style efficace d'une auteur qui dès les premières pages tisse un lien entre le lecteur, fasciné et terrifié à la fois, et son personnage principal : Lina.
Ce livre est peuplé de personnages à qui l'on s'attache mais on ne peut rester indifférent face à la jeune Lina. Si jeune et pourtant si forte. Sa force, c'est celle de croire envers et contre tout. Beaucoup baissent les bras face à ces hommes qui les traitent comme des inférieurs. Pas Lina. Elle garde courage aussi bien face aux agents du NKVD, la police du régime stalinien que face à ce travail de forcené qu'on lui impose. C'est peut-être son dessin qui la font tenir encore debout. Ou bien est-ce cette magnifique entraide entre les déportés. Une entraide qui persiste même lorsque la faim tiraille chaque estomac.
Si l'on devait associer un mot à Lina, c'est l'espoir. le livre entier repose sur ce thème. L'espoir de survivre, l'espoir de rentrer chez soi, l'espoir de retrouver son père, l'espoir que quelque chose se produira. Ce roman nous donne une belle leçon de vie : il ne faut jamais perdre espoir même lorsque tout semble perdu.
Je ne peux que rendre grâce au travail de l'auteur qui mérite bien des louanges. Merci Ruta Sepetys pour nous avoir fait découvrir l'horreur de la déportation stalinienne. En effet, on parle beaucoup des déportations causées par les nazis. Mais Staline fut aussi un bourreau. Tel un ogre, il a dévoré les pays baltes. Merci à Ruta Sepetys de rendre compte des conditions de vie des déportés. Enfin, je la remercie pour avoir donner un visage humain aux agents du NKVD, qui parfois n'ont pas choisis de devenir des tortionnaires.
Ce livre, déjà bien encensé par la critique, ne peut que s'imposer dans le genre.
A bon entendeur !
Grâce à l'auteur, Ruta Sepetys, nous partageons la tragédie et la déportation de Lina ainsi que de milliers de lituaniens. Même si le mot « partager » n'est pas vraiment le terme adéquat. Comment pourrions nous comprendre ce que vivent ces déportés que l'on arrache à leurs maisons, à leurs vies pour les traiter comme des esclaves, des « cochons de fasciste ». On ne peut être que emporter par le style efficace d'une auteur qui dès les premières pages tisse un lien entre le lecteur, fasciné et terrifié à la fois, et son personnage principal : Lina.
Ce livre est peuplé de personnages à qui l'on s'attache mais on ne peut rester indifférent face à la jeune Lina. Si jeune et pourtant si forte. Sa force, c'est celle de croire envers et contre tout. Beaucoup baissent les bras face à ces hommes qui les traitent comme des inférieurs. Pas Lina. Elle garde courage aussi bien face aux agents du NKVD, la police du régime stalinien que face à ce travail de forcené qu'on lui impose. C'est peut-être son dessin qui la font tenir encore debout. Ou bien est-ce cette magnifique entraide entre les déportés. Une entraide qui persiste même lorsque la faim tiraille chaque estomac.
Si l'on devait associer un mot à Lina, c'est l'espoir. le livre entier repose sur ce thème. L'espoir de survivre, l'espoir de rentrer chez soi, l'espoir de retrouver son père, l'espoir que quelque chose se produira. Ce roman nous donne une belle leçon de vie : il ne faut jamais perdre espoir même lorsque tout semble perdu.
Je ne peux que rendre grâce au travail de l'auteur qui mérite bien des louanges. Merci Ruta Sepetys pour nous avoir fait découvrir l'horreur de la déportation stalinienne. En effet, on parle beaucoup des déportations causées par les nazis. Mais Staline fut aussi un bourreau. Tel un ogre, il a dévoré les pays baltes. Merci à Ruta Sepetys de rendre compte des conditions de vie des déportés. Enfin, je la remercie pour avoir donner un visage humain aux agents du NKVD, qui parfois n'ont pas choisis de devenir des tortionnaires.
Ce livre, déjà bien encensé par la critique, ne peut que s'imposer dans le genre.
A bon entendeur !
