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Critique de majero


Bucarest 1989. Ruta Sepetys se glisse dans la peau de Cristian Florescu, 17 ans, l'indigence extrême, le froid, la faim, la terreur d'être dénoncé par un voisin, un ami, sa famille, le bonheur si on peut recevoir une banane pour son anniversaire ou à défaut se consoler avec un champoing à la banane, les blagues sur le régime, et si on possédait des cigarettes Kent, une bouteille de vodka ou du vrai café on le conservait précieusement pour payer un médecin.

Et c'est assez incroyable que malgré l'isolement engendré par la terreur et la méfiance, des étudiants et la population finisse par se rassembler, manifester et renverser le régime.

Peu d'info nous parvenait de cette Roumanie qui sera la dernière à quitter le communisme, et les seules sources d'info pour eux étaient Radio Free Europe et Voice of America. Alors que Cristian se demandait quelle longueur avaient les files devant les magasins occidentaux, je me demandais si la misère à Bucarest était aussi extrême.

Il semble que oui, si on se réfère au gigantesque travail d'enquête effectué par l'auteure et qu'elle explique à la fin du livre.
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