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Critique de cicou45


Court roman racontant la vie d'Antonio José Bolivar, habitant la petite ville d'Amazonie, El Idilio.
Lorsque le cadavre d'un vieil homme est découvert dans une pirogue, le maire et les habitants de la petite ville accusent les Indiens Shuars, mais Antonio est le seul à y voir la marque d'un félin.
C'est ainsi que débute cet ouvrage avant que l'auteur ne se plonge dans ce qu'a été la vie d' Antonio José Bolivar. Il évoque la conquête des hommes blancs dans cette région de l'Amazonie et leur affrontement avec les indigènes. Antonio, lui, se lie d'amitié avec ces derniers et assiste impuissant à la cruauté et à le barbarie des hommes. Lorsqu'il perd sa femme, victime de la malaria, Antonio part pour El Dorado afin d'y acheter des romans d'amour. Il se recueille ainsi dans sa vieille pirogue afin de lire ces derniers et d'oublier un tant soit peu la cruauté de la vie et la barbarie des hommes. Il s'évade dans ses livres et veut de nouveau croire en La Vie.
Magnifique roman décrivant la beauté des livres et leur pouvoir sur l'esprit humain. C'est pour cela qu'il faut encore lire des «contes de fées» car si on fait uniquement front à la réalité, on peut très vite être écoeuré par la nature humaine.
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