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Critique de Nadael


Les errances de l'adolescence, Aspirine les connaît par coeur. À dix-sept ans, elle traîne son ennui dans les rues de Paris, jour après jour sa colère l'empoisonne. Dans sa bouche, un goût amer qui la rend triste, dans ses yeux aucune lueur. Sa vie est vide de sens. Ce corps et cet esprit d'adolescente sont figés à jamais. La métamorphose n'aura pas lieu. La rage qui la dévore n'aura pas de fin. Les années passent, les siècles aussi et Aspirine ne change pas. Ad vitam aeternam, elle, la vampire, la suceuse de sang, doit supporter et endurer sa condition, à perpétuité.

Elle n'est pas seule au monde, sa soeur Josacine traverse également les décennies sans prendre une ride mais elle a vingt-trois ans, un corps de femme. À l'inverse, elle jouit de la vie. Les amants défilent dans les bras de Josacine… puis Aspirine les consomment aussi, à sa manière… La jeune assoiffée de sang a également soif d'apprendre et de comprendre, en quête perpétuel du sens de son existence ; elle étudie la philosophie…

Mais quand chaque jour est la copie du précédent, le bonheur est impossible. Sans avenir, la vie n'a plus de raison d'être… Alors Aspirine se suicide inlassablement, son immortalité est un fardeau.

Signe du destin ou coïncidence, Aspirine fait la rencontre d'un gars étrange, coincé dans sa bulle, Yidgor. Étudiant en philosophie aussi, fan de jeux de rôle à l'ancienne, mal dans sa peau, il n'a qu'une envie ; vivre quelque chose de magique, de fantastique.

J'ai aimé le sujet, le personnage d'Aspirine enragé excessif impétueux, le travail de la coloriste mais j'ai trouvé le texte inégal et les dessins parfois confus. Les références, les digressions, les réflexions philosophiques, certains poncifs sur l'adolescence m'ont désarçonnée à plusieurs reprises. Une lecture en demi-teinte, donc.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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