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Critique de Noctenbule


Le pauvre Ferdinand, il subit une succession d'imprévus. Son ex-copine Liou lui manque et quand elle passe pour discuter, il ne pense qu'à lui faire l'amour. Paf, dispute. Il loue dorénavant la chambre que son amoureuse occupait à une humaine drôlement chiante qui veut de garantie comme quoi il ne l'a mordra pas. Antipathie et exigence, cela l'insupporte. En allant faire des papiers à la police, il se prend des flashs pleins les yeux alors qu'il est en plein vol et aussi en dégustation d'une habitante endormie. Derrière cet acte d'agression une étudiante sorcière très sexy à la chevelure rousse. La nana hypersexualisée le colle car elle est en admiration. Elle veut même faire l'amour avec lui pour la première fois de sa vie. Bien entendu, Johann Sfar complexifie le récit. Voilà des tueurs qui ressemblent à des chasseurs venus tuer des êtres magiques et ils font un carnage surtout chez les sorcières.

Le bédéaste maîtrise le rythme pour que le lecteur n'a jamais la sensation d'ennui. On se sent emporté dans les turpitudes de Ferdinand, le grand vampire. Il a quelque chose d'assez ennuyant car il hésite toujours. Quand une femme se refuse à lui il est déçu et quand une femme s'offre à lui, il refuse. Il n'aime pas trop les sorciers mais n'hésite pas à transgresser les règles pour observer leurs secrets. Les propos misogynes se parsèment ici et là. Sinon on reconnaît le style de l'artiste avec cette façon singulière d'utiliser les couleurs et son texte manuscrit. Sans oublier les références à la culture juive avec par exemple le golem. Pourtant, la lecture semble assez longue. Est-ce parce qu'on n'a pas les lu les tomes précédents? L'envie n'est pas au rendez-vous. Peut-être repartir vers "Petit vampire".
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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