Je crois que je commence à avoir du mal avec les récits sur l'adolescence et la douloureuse transition vers le monde adulte des faux semblants et responsabilités auto-imposées fatalement délétères.
Ça doit venir de moi, certainement, mais cette énième variation sur le thème, matinée de SF transhumaniste, n'apporte pas grand chose, quelque soit le sujet.
Alors oui, c'est plaisant, cet environnement de lycée à l'américaine, jocks contre nerds, populaires contre losers, transformation des corps et éclosions des hormones, éveil à la sexualité et esquisse d'un jeu social basé sur l'apparence et l'appartenance à la meute à tout prix... C'est dur, c'est parfois cruel, démoralisant, même, mais encore une fois superficiel.
Avec un titre comme
Bionique, je m'attendais à ce que la composante technologique soit un peu plus exploitée, plus puissante dans l'allégorie de la transformation du corps soudaine et définitive, le passage de l'enfance à l'âge adulte, mais là encore c'est n'est qu'une excuse, un choix esthétique, peut-être ?
Pas déçu, non, mais pas transcendé non plus.
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