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Critique de Bookycooky


David Shahar, un auteur hébreux né en 1926, dans une Palestine encore sous mandat britannique. Je l'aborde pour la première fois à travers ces trois nouvelles, écrites en 1970. Elles se passent dans la ville la plus extraordinaire au monde, du moins pour moi, Jérusalem, avant que n'éclate la deuxième guerre mondiale.
Dans "La demande en mariage", Pinick affublé d'une mère juive radine et frustrée et remplie de nostalgie pour les beaux jours d'antan sous la domination turque, est à trente-trois ans devant un choix qui lui est difficile à faire, obéir à sa mère autoritaire ou partir à la recherche de sa propre vie ?
"La moustache du pape" est un bel hommage au Jérusalem d'antan, avant que n'éclatent les évènements de 1936, clients du café-restaurant arabe, vieille religieuse chrétienne buvant du Tamar hindi ( vin de palme ) d'un marchand ambulant en pleine rue, colporteurs arméniens, policiers irlandais aux moustaches bouclées .....où il est question de la moustache de Gabriel Louria, employé principal de la maison de commerce pour matériaux de construction du père du narrateur, moustache qui disparaîtra a jamais, suite à une conversation avec une étonnante jeune religieuse anglaise. Que s'est-il passé ?
"La nécromancienne", c'est Mme Clarissa Uberlander, "spécialiste de la guérison des âmes". Notre narrateur sous le joug de rêves bibliques ne sait comment y sauver son âme de simple mortel et cherche le secours du côté de cette tireuse de sorts. Qu'en adviendra-t-il ?
Un vocabulaire, héritage de la domination turque, findjan/ tasse de café,
groush/centime......qui affuble les récits d'une nostalgie d'un Moyen-Orient à jamais disparue, des descriptions nostalgiques de Jérusalem et un peu de fantastique font le sel de ces trois histoires.
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