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Critique de 5Arabella


Deuxième volume du cycle le Palais des vases brisées, ce roman continue à dérouler les destins de quelques personnages d'Un été rue des Prophètes, tout particulièrement Sroulik et aussi un peu Gabriel Louria. de nouveaux personnages importants font leur entrée : les deux tantes de Sroulik, Elka et Ethel, mais surtout Orita, fille du juge Gutkin, et femme du docteur Landau.

David Shahar raconte toujours l'histoire par toutes petites touches, avec des sauts dans le temps, nous faisons en permanence des allées et venues entre les époques. Il décrit avec minutie des événements qui paraissent anecdotiques à prime abord, mais qui progressivement, mis en relation avec les autres, prennent sens. Les personnages se dessinent petit à petit, on sent encore plus dans ce volume, qu'ils n'ont pas fini de nous révéler tous leurs secrets. En fait, plus on sait sur eux, et plus on se pose des questions.

Sroulik rêve d'un voyage, dans une ville qui n'existe plus, une ville mythique, la ville des origines. Mais ce n'est pas son destin. Nous ne savons toujours pas ce qui va le conduire à sa conversion au protestantisme, même si on commence à avoir des pistes. Comme nous ne savons pas ce qui a pu conduire Gabriel à abandonner ses études et à s'aliéner son père. Tout reste en suspens.

Ce deuxième tome est à la hauteur du premier. Ces livres me sont penser irrésistiblement à La recherche du temps perdu et au Quatuor d'Alexandrie, deux oeuvres très haut dans mon panthéon littéraire. J'espère que la suite sera de la même qualité.
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