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Critique de milan


milan
12 novembre 2016
Dans un bol , mettez une bonne poignée de Monthy Python (pour la dérision ) avec une autre de la conjuration des imbéciles (pour l'effet tête de mule). Laissez reposer dans une atmosphère style inspecteur Barnaby (pour le côté "inglish) puis transférez dans un endroit où fleur bon Trainspotting. Rajoutez un zeste de Massacre à la tronçonneuse et une pincée de racisme . Surtout ne pas oublier de suivre les détails de votre préparation minutieusement , un peu style Destination Finale. Faire cuire dans un four qui a un peu servi pour les plats préparés pour le nom de la Rose, puis une fois cuit, assaisonnez le tout d'une bonne rasade de Frankenstein. Servez froid afin de minimiser l'effet Apocalypse Now. Voilà pour la recette de ce roman qui m'a fait passer de très bons moments, ponctués de franches tranches de rires. Lokhart Flawse est le bâtard de Mlle Flawse, qui jusqu'à son dernier souffle -coïncidant avec la naissance de son fils- a refusé de donner le nom du père, même sous les coups de fouet du grand père. Flawse le patriarche, seigneur d'une demeure et d'un domaine placés en pleins terrain militaire, au milieu de nulle part, et ayant résisté à tous les assauts qu'a connue la campagne anglaise depuis plusieurs siècles , décide de donner son nom au rejeton, de l'élever dans l'ignorance complète des choses de la vie (suivez mon regard), et de passer sa vie à rechercher ce géniteur indigne qui a osé touché à sa fille, et les mettre dans cette situation , afin de le"flageller jusqu'à un cheveux de la mort" (dixit papy). le vieux n'a que trois compagnons ( en plus d'une meute de chien sur lesquels il exerce ses talents de généticien à la recherche de la race parfaite, pour l'appliquer ensuite à l'espèce humaine ) : un vieux domestique, un vieux magistrat et un vieux médecin. Ce dernier, devant les 90 ans tapantes de son ami, lui conseille ,de faire un voyage afin de ménager sa santé malmenée par son régime alimentaire, et surtout l'état "primitif de sa demeure" (pas de chauffage, pas électricité; cette diabolique invention de l'ère moderne). Après mure réflexion, celui opte pour la croisière, car il doit emmener avec lui son bâtard de 17 ans qui n'est inscrit sur aucun registre civil, et ne peut donc pas prétendre à un passeport. Premier soir sur le pont du navire , les deux messieurs d'un ancien temps (ils se baladent en calèche, s'habillent et parlent façon 19ème) rencontrent une dame et sa jeune fille. La première est veuve, d'un mari riche qui a tout légué à sa fille, et la seconde, bien que vivant en plein Londres , a subi le même type d'éducation que Lockhart, mais version roman à l'eau de rose. Les jeunes tombent (évidemment) amoureux dès le premier coup d'oeil et c'est là que madame entrevoit la possibilité d'hériter du vieux presque mourant (pas tant que ça) après l'avoir épousé, et que le vieux grincheux estime qu'il peut enfin se débarrasser de ce poids mort de petit fils qui ne sait que tirer (au fusil )sur tout ce qui bouge. le mariage a lieu sur le bateau, officié par le capitaine (toujours ce petit détail d'identité administrative de Lockhart que l'on retrouvera tout le long du récit), et chacun va vivre sa vie, la tête pleine de projets. Je m'arrête là, et je vous laisse deviner la suite (si vous y arrivez). Bonne lecture.
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