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Critique de medsine


Le troisième opus de la série des Wilt est dans la même veine que les précédents. On peut en résumer l'esprit par cocasse et décalé.

Henry Wilt est à la fois professeur et responsable du département des "Humanités" au Tech, un établissement d'enseignement technique qui semble être dédié à la formation des cas les plus désespérés de Grande Bretagne. Les étudiants de "Plâtres 1", "Boulangerie 2" et "Secrétaires 3" semblent tous être des cas sociaux, décérébrés, violents et sans espoir d'amélioration. Les professeurs sont pour les plus intelligents de grands désabusés, ou pour le pire des allumés de l'enseignement aux méthodes aussi innovantes qu'inefficaces.

Dans cet épisode, une étudiante (de la section 3 des secrétaires) est retrouvée morte dans les toilettes des professeurs, vraisemblablement victime d'une overdose. Un nouvel inspecteur chargé des stups prend l'affaire en main avec en cible de mire le dénommé Henry Wilt qui traine une lourde réputation d'emmerdeur au niveau du commissariat local. Les plus anciens flics se méfient comme de la peste de cet hurluberlu qui les as mené en bateau et pour certains au delà de la crise de nerfs. Cette fois encore la trajectoire de Wilt fait des embardées. Empêtré dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée dans des situations rocambolesques il va déclencher catastrophes sur catastrophes. Son pouvoir de destruction s'amplifie encore par la puissance dévastatrice de sa femme Eva et de ces quadruplées qui ravageront ainsi une base militaire américaine.

En arrière fond de l'histoire, on découvrira sous la plume pleine de sarcasme de Tom Sharpe, la stupidité paranoïaque des militaires et de ses services de contre-espionnage, l'aveuglement acharné de la police, l'absence de sentiment d'une aristocratie britannique plus soucieuse des apparences que de sa progéniture, le refoulement sexuel de l'ensemble qui entraine par voie de conséquence des débordements frénétiques touchant même les plus jeunes têtes blondes.

On passe tour à tour de l'humour le plus fin au plus gras. Avec Tom Sharpe personne n'est épargné pour notre plus grand plaisir.

10 juillet 2012
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