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Critique de MahaDee


J'ai découvert Aki Shimazaki et le premier volume de cette pentalogie grâce à la liste de Gwen21 « Petits mais costauds ».
Les cinq volumes étaient disponibles à la bibliothèque, chacun dans l'édition Babel, tous avec des couvertures très réussies. Alors pourquoi ne pas essayer ? J'ai emprunté seulement le premier volume : Tsubaki (Camélia), car je n'aime pas spécialement m'engager dans une longue série, et j'avais compris que les volumes pouvaient se lire indépendamment.
C'était une erreur ! le lendemain, pris par le texte, je suis retourné illico à la bibliothèque pour chercher les quatre suivants, impatient de découvrir ce qui se cachait dans Hamaguri (coquillage), Tsubame (hirondelle), Wasurenagusa (myosotis), Hotaru (luciole). Evidemment les quatre volumes étaient sortis, on venait de les emprunter !! Ne faites pas comme moi, si l'envie vous prend de lire cette oeuvre, empruntez ou achetez tous les volumes d'un seul coup, car on ne les lit pas, on les dévore.
Il s'agit d'une même histoire, où secrets et mystères s'entremêlent au sein d'une famille élargie. Mais pour cette histoire, Aki Shimazaki convoque cinq récits, cinq voix, cinq personnages et donc cinq livres. le premier volume pose les bases et tour à tour les quatre autres personnages viennent apporter leur point de vue avec une couleur et un éclairage différent et toujours beaucoup de pudeur. L'écriture est délicate, lumineuse, parfois poétique, souvent envoutante, les personnages sont attachants, leurs sentiments parfois complexes. L'action se déroule au cours XXe siècle au Japon d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. L'histoire de cette région du monde télescope la vie des personnages (séismes, guerres, bombes atomiques).
Je recommande cette lecture qui, à travers les récits de chaque personnage, donne à approcher la mentalité, la manière de voir le monde et la culture des habitants du pays du Soleil-levant.
Aki Shimazaki est née en 1954 au Japon. En 1981, elle émigre au Canada à Vancouver d'abord puis à partir de 1991 à Montréal. le français est sa langue d'écriture et Tsubaki, le volume 1, a paru en France en 2005, ce qui est extraordinaire quand on pense qu'elle n'a commencé à apprendre le français qu'en 1995.
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