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Critique de FreiheitDR
Ce roman est très particulier. Les points de vue s'alternent. Tantôt avec Isaac, tantôt avec Ivy.. mais aussi avec les drogues personnifiées. Et honnêtement, ce sont des passages qui ont été difficiles à lire. J'ai eu beaucoup de mal à m'habituer à cet effet et j'ai même pensé plusieurs fois à reposer le livre. Malgré tout, même si on sait dès le départ comment ça se termine, j'ai voulu continuer pour voir un peu le cheminement choisi.
J'ai eu l'occasion de lire beaucoup d'histoires sur l'addiction, que ce soit des romans publiés ou des fanfictions sur wattpad. Pendant ma scolarité, j'ai également fait des exposés sur le sujet et j'ai étudié toute la pharmacologie durant mes études sup'. Aussi, je connais un peu le mécanisme d'action, la durée de vie etc.. de ces molécules. Ce n'est cependant pas ce que j'espérais trouver ici. Moi, je voulais voir un peu la descende aux enfers des personnages, comment c'était amené, comment on avançait peu à peu dans le précipice.
Et malheureusement, j'ai eu peu d'émotion. On manque de vivacité, de profondeur. Je n'ai pas eu l'impression que les personnages sombraient réellement. C'est ce que j'attendais, compte tenu du résumé. Une véritable description, qu'elle en soit même choquante, c'est ce qui parle, ce qui s'ancre dans la tête des lecteurs. Même quand on connait la fin. Parce que je voulais m'attacher aux personnages, ressentir des choses, sombrer peu à peu. Et ici, j'ai trouvé que c'était assez édulcoré, sans doute parce qu'on a donné aux drogues la possibilité de s'exprimer.
Alors certes, c'est l'idée même du roman, mais ça dénature un peu le message. En tout cas, de mon point de vue. Car ces molécules, qui veulent capturer leurs proies et les envoyer dans la caisse à sapin, elles le répètent sans cesse. Donc oui, c'est une idée, mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Je me souviens de ces histoires très sombres où la souffrance des personnages était exprimée dans les détails les plus sordides. On vivait le manque comme si on y était, on voyait les personnages se dépouiller de leur âme, de leur dignité, pour obtenir le saint graal. On assistait avec impuissance à une descente aux enfers en priant pour qu'un ange gardien finisse par les sortir de là. Et on ressortait le coeur brisé, les joues inondées de larmes. Alors certes, c'est peut-être un peu trop profond et cru pour du YA. Peut-être qu'il faut édulcorer un peu. Mais là, j'ai trouvé que c'était un peu trop, malheureusement.
Malgré tout c'est un chouette roman qui traite d'une thématique pas facile du tout, mais je trouve qu'on ressort de là avec un petit chaos en tête plutôt qu'avec un écoeurement des drogues et un gros message préventif qui s'inscrit dans la pensée du lecteur. Ne pas prendre de drogue, parler quand on a des soucis, se faire aider… Tout ça, c'est sûr, on le sait, mais je trouve que du fait de la personnification des drogues, ce n'est plus aussi clair que je l'espérais.
+1 pour les numéros d'aide en fin de roman, c'est une bonne initiative et j'aime que les ME en proposent lorsqu'elles parlent de ces sujets.
J'ai eu l'occasion de lire beaucoup d'histoires sur l'addiction, que ce soit des romans publiés ou des fanfictions sur wattpad. Pendant ma scolarité, j'ai également fait des exposés sur le sujet et j'ai étudié toute la pharmacologie durant mes études sup'. Aussi, je connais un peu le mécanisme d'action, la durée de vie etc.. de ces molécules. Ce n'est cependant pas ce que j'espérais trouver ici. Moi, je voulais voir un peu la descende aux enfers des personnages, comment c'était amené, comment on avançait peu à peu dans le précipice.
Et malheureusement, j'ai eu peu d'émotion. On manque de vivacité, de profondeur. Je n'ai pas eu l'impression que les personnages sombraient réellement. C'est ce que j'attendais, compte tenu du résumé. Une véritable description, qu'elle en soit même choquante, c'est ce qui parle, ce qui s'ancre dans la tête des lecteurs. Même quand on connait la fin. Parce que je voulais m'attacher aux personnages, ressentir des choses, sombrer peu à peu. Et ici, j'ai trouvé que c'était assez édulcoré, sans doute parce qu'on a donné aux drogues la possibilité de s'exprimer.
Alors certes, c'est l'idée même du roman, mais ça dénature un peu le message. En tout cas, de mon point de vue. Car ces molécules, qui veulent capturer leurs proies et les envoyer dans la caisse à sapin, elles le répètent sans cesse. Donc oui, c'est une idée, mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Je me souviens de ces histoires très sombres où la souffrance des personnages était exprimée dans les détails les plus sordides. On vivait le manque comme si on y était, on voyait les personnages se dépouiller de leur âme, de leur dignité, pour obtenir le saint graal. On assistait avec impuissance à une descente aux enfers en priant pour qu'un ange gardien finisse par les sortir de là. Et on ressortait le coeur brisé, les joues inondées de larmes. Alors certes, c'est peut-être un peu trop profond et cru pour du YA. Peut-être qu'il faut édulcorer un peu. Mais là, j'ai trouvé que c'était un peu trop, malheureusement.
Malgré tout c'est un chouette roman qui traite d'une thématique pas facile du tout, mais je trouve qu'on ressort de là avec un petit chaos en tête plutôt qu'avec un écoeurement des drogues et un gros message préventif qui s'inscrit dans la pensée du lecteur. Ne pas prendre de drogue, parler quand on a des soucis, se faire aider… Tout ça, c'est sûr, on le sait, mais je trouve que du fait de la personnification des drogues, ce n'est plus aussi clair que je l'espérais.
+1 pour les numéros d'aide en fin de roman, c'est une bonne initiative et j'aime que les ME en proposent lorsqu'elles parlent de ces sujets.
