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Critique de bousann


Le goût amer de l'abîme, qui est en partie autobiographique, relate l'histoire de Caden, un jeune adolescent, dont la perception entre réel et imaginaire se dégrade peu à peu. En effet, il vit une aventure en tant que mousse dans un bateau et est en même temps lycéen au coup de crayon artistique mais aussi exutoire. Ce roman traite donc un sujet important et très peu commun : la maladie mentale ; la schizophrénie. Un thème que je n'avais, jusque-là, encore jamais lu.

J'ai eu du mal sur les cinquante premières pages, qui, il me semble, évoquaient la vie sur le bateau. Je préférais les moments réels. Au cours de la lecture, on sent que l'état mental de Caden s'altère. Effectivement, les limites entre les séquences sur le navire et sur la réalité s'entremêlent et créent des incohérences à certains passages. On ne sait plus dans quel univers on est. du moins, c'est ce que j'ai ressenti. Il est admirable de voir que malgré tout ce que Caden vit, il cherche à aider les autres hospitalisés en creusant leurs problématiques. Il y a un vrai travail d'écriture, remarquable par ailleurs, sur la description du point de vue d'une personne atteinte, ses pensées, son ressenti, sur le lien entre les personnages réels et ceux présents dans l'imaginaire. Cependant, comment l'équipage peut porter les noms des personnes de l'hôpital si Caden est tombé malade avant de les connaître ?

Les dessins réalisés par Brendan, le fils de l'auteur, semblent chargés en quelque chose, sûrement de ce même quelque chose que Caden tentait d'évacuer que je trouve intéressant bien que je ne comprenne pas. Je ne sais pas par où commencer à regarder mais c'est cela aussi qui est beau, l'attardement sur les détails et tout ce qu'il y a à scruter.

C'était une lecture sympathique, j'ai passé un bon moment devant de beaux passages même si j'ai parfois eu du mal à accrocher et à continuer.
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