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Critique de Preseah


"Les ombres les plus profondes ne peuvent être projetées que par les plus vives lumières"
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La trilogie SF de Neal Shusterman enfin traduite
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L'adolescence. Cette période de changements brutaux qui nous marquent tous d'une façon ou d'une autre.
Imaginez 3 garçons et 3 filles affublés des plus grandes peurs adolescentes poussées à leur paroxysme. C'est le cas, par exemple, de Tory dont le visage est recouvert de pustules et qui empoisonne quiconque la touche...

Chacun des protagonistes semble habité par un démon aux pouvoirs incommensurables. Comme Dillon qui doit gérer l'appétit d'un monstre destructeur en lui...
Doit il laisser le monstre en lui prendre le contrôle ou bien le dompter ?

La connexion entre les 6 héros est évidente mais pour certains il y a ce dilemme entre désir d'appartenir à un groupe et désir d'individualité, d'être unique.
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Cela aurait pu vite devenir pesant de les voir geindre à cause de leurs problèmes d'ado aux dimensions cosmiques mais le rythme est parfait et les révélations sont amenées juste à temps pour relancer l'intrigue.
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Ce côté freak show prend vite une dimension fantastique (au sens litteraire) et on assiste à une vraie course contre la montre car les démons en eux vont bientôt prendre le contrôle et les réduire à néant. Mais le roman faisant à peine 300 pages, comptez la première centaine pour présenter tout ce petit monde...Le rythme s'accélère mais le tout retombe comme un soufflé et j'ai trouvé la fin expéditive (bien qu'intéressante).
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J'ai l'impression qu'on peut lire Éclats d'étoile comme un tome unique même s'il s'agit d'une trilogie. Je guetterai la suite pour avoir des réponses mais malheureusement Éclats d'étoile ne sera pas un coup de coeur pour moi.
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