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Critique de chocobogirl


Brynhildur est à Paris. D'origine islandaise, elle a passé ses études dans la capitale française, à la Sorbonne, et revient aujourd'hui le temps des vacances. Un Paris ensoleillé d'une douce sensualité qui rappelle ses années de jeunesse. En effet, c'est ici qu'elle a connu son premier amour : un professeur de grec dont elle était follement amoureuse. C'est aussi la ville de sa rencontre avec son mari. Pétrie de souvenirs, cette récente quadragénaire se laisse aller aux souvenirs et à la liberté amoureuse dont elle a été privé à l'époque...

Ce court roman se découpe en 3 parties. La première est accès sur le beau et séducteur Tahar.
Mariée, 2 enfants, c'est pourtant seule et libre que Brynhildur parcourt les rues de son adolescence. Une vie parfaite et bien réglée qui manque quelque peu de passion et de piment.

" Je déjeunais dans un restaurant de la place Toudouze lorsque je découvris ce qui manquait. Un amant. Un amant pour de vrai, avec mots doux, imposition des mains et tout le saint-frusquin. Comment n'y avoir pas pensé plus tôt ? "

Une aventure sans conséquence se présente sous la forme d'un charmant vendeur de paravent qui l'entraine à une douce sensualité.
Une aventure érotique qui réveille d'autant plus les souvenirs de notre héroine.
Et nous conduit à la deuxième section où nous découvrons son amour passionnée d'adolescente. Obsédé par son professeur, elle parcourt inlassablement les rues de Paris dans l'espoir de l'y croiser, guette ses allers et venues et campe sous ses fenêtres. La rencontre aura lieu mais pas celle espérée et c'est déchirée que la jeune fille de 20 ans rentrera chez elle.
La dernière partie évoque l'après de la rencontre et on découvre le soutien moral et physique de celui qui deviendra son mari. Un homme parfait aux petits soins pour elle qui lui permet d'oublier la vie qu'elle s'était imaginée. Mais un homme qui ne remplacera jamais ce premier amour défunt.

" Cent portes battant aux quatre vents" est la confession d'une femme qui n'a jamais pu se réaliser, amputée de cet amour originel dont elle ignorera toujours la raison de sa non-concrétisation malgré l'attirance apparente du professeur. L'auteur parle de la tristesse et des regrets d'une femme tout en gardant un style léger, pudique parfois badin et humoristique. Mais peut-être trop léger justement. Couplé à la courte longueur de ce roman, je suis resté quelque peu sur ma faim, m'attendant à une histoire plus percutante où les sentiments seraient exprimés avec plus de force.
Néanmoins j'ai aimé l'ambiance estivale de ce roman, la sensualité qui suinte de ses pages, le portrait d'un amour passionné qui défit le temps et celui d'une femme agée qui s'est construit par le manque et n'a jamais réussi à s'épanouir totalement.

Un roman subtil et agréable mais qui néanmoins ne marque pas assez les esprits pour en faire un titre indispensable.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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