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Critique de MarianneL


Le dernier roman lumineux de Pierre Silvain.

En 1823, Anselme, préparateur de couleurs au service d'un peintre saumurois ayant conçu une certaine vanité de sa gloire locale, quitte l'atelier de son maître et prend le chemin de Paris, subitement poussé sur les routes par une nécessité sourde à tout raisonnement.

«Anselme dépérissait, peu à peu sombrait dans une inappétence de tout, il lui venait des idées de disparition dans des contrées où régnerait la blancheur sans défaut d'un jour de neige perpétuel.»

Est-ce le mépris de son maître qui l'a jeté sur les routes, l'insatisfaction née de la répétition sans fin des peintures d'angelots dodus sur un ciel bleu d'azur, l'envie de revoir son ami d'enfance Simon, ou de s'engager au service de Théodore Géricault, qu'il admire depuis la commotion presque aveuglante qui l'a frappé en recevant une copie de son portrait de Louise Vernet ? Saisi d'un trouble lié au sujet et à la manière de l'artiste, rendu encore plus vifs dans l'éclat de son innocence, Anselme est fasciné par cette peinture.

La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/03/21/note-de-lecture-les-couleurs-dun-hiver-pierre-silvain/

Lien : https://charybde2.wordpress...
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