J'ai compris qu'il n'y avait rien de mal à me laisser sauver par quelqu'un, surtout quand je ne suis pas en mesure de le faire moi-même. On a besoin les uns des autres. C'est comme ça.
Tu m’as fait la promesse de ne jamais mourir… Tu ne l’as pas tenue.
Tu ne m’as laissé que notre histoire.
Tu es toujours en vie dans des univers parallèles, Theo, mais moi j'habite dans le vrai monde, celui où tes funérailles ont eu lieu ce matin devant un cerceuil ouvert. Je sais que tu es là, quelque part, en train de m'écouter. Et tu devrais savoir que je suis vraiment furax parce que tu m'avais juré que tu ne mourrais jamais et, pourtant, regarde où on en est. Ce qui me fait encore plus mal, c'est que ce n'est pas la première fois que tu ne tiens pas une promesse...
Si je veux survivre à la journée d'aujourd'hui, à celle de demain et à toutes celles qui vont suivre, il faut que je reprenne tout depuis le début, depuis l'époque où on était deux garçons qui ont appris à se connaître en faisant des puzzles et ont fini par tomber amoureux..."
J'ai le sentiment d'être un caillou qui fait des ricochets sur l'eau - douleur, soulagement, douleur, soulagement - mais qui finira par couler.
J'ai compris qu'il n'y avait rien de mal à me laisser sauver par quelqu'un, surtout quand je ne suis pas en mesure de le faire moi-même. On a besoin les uns des autres. C'est comme ça.
Je ne sais pas comment vivre sans lui...
Je ne sais pas ce qu'il restera de moi si mon amour et ma tristesse ne suffisent pas à te ramener à la vie. Peut être que j'ai moi aussi besoin qu'on me ramène à la vie.
L'amour ne commence et ne finit pas avec un statut en ligne.
J'ai fait des erreurs, bien sûr, et si tu t'en es déjà rendu compte, sache que je suis désolé. Mais je ne peux pas inverser le cours du temps et les effacer. Il va falloir que tu me pardonnes.
En supposant que tu es dans cet univers et que tu me regardes, Theo.