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Critique de finitysend
Dans ce recueil au titre prometteur , plusieurs univers connus des routiers de la SF sont revisités par leur auteur .
Celui de l'Ekumen , celui de la guerre éternelle , celui de Roma Aeterna , La grande porte , Elévation , Eons , et d'autres ….
Je ne mets pas les noms des auteurs exprès , car si vous ne connaissiez pas ces entêtes évocatrices , vous aurez alors l'occasion de mesurer l'étendue des territoires qu'il vous reste à arpenter , tout cela évalué bien évidement , à l'aune de votre et de notre plaisir , ainsi qu'à l'aune de votre et de notre contentement d'amateurs de space opera .
Le nôtre de plaisir à nous qui aimons les Etoiles lointaines et les voiles du genre space opera auquel appartient ce recueil de textes de science-fiction .
Commenter tous ces textes serrait trop long , dire un mot sur chacun d'entre eux serait lapidaire .
Sur eux tous réunis je dirais sommairement : qualité et confort . le confort de chausser des territoires connus et de rompre le temps d'une nouvelle , la nostalgie causée par le manque engendré par le mot fin et dans certains cas , celui causée par la brièveté de certains récits.
Je ne commenterais donc que : Une guerre à part , le texte d'Haldeman qui vient se nicher dans une petite faille de la guerre éternelle.
Si comme tout à chacun vous connaissez comme il se doit , par coeur La guerre éternelle , vous savez que les amours de nos deux tourtereaux furent contrariés par les aléas de la guerre , par les caprices de l'espace-temps , aggravés par ceux des années lumières .
Marygay , n'est décidément pas du genre à abdiquer devant les lois de l'astrophysique , séparée de son amant , elle se confine avec d'autres dans un vaisseau pour un voyage spatial au long court , enchainant années lumières sur années lumières , dans le but de traverser le temps .
Ce texte possède strictement toutes les qualités de la guerre éternelle . Une caractérisation au poil , de la densité narrative et une réelle qualité pour ce qui est de la crédibilité du contexte , du point de vue romanesque et scientifique en tout cas .
L'auteur développe cet épisode évoqué par une ligne dans le roman de référence .
Marygay à des soucis , dans sa petite boite de conserve , le hasard a voulu que ses compagnons soient homosexuels et originaires d'une époque où l'homosexualité est la norme . Pauvre Marygay coincé dans cette entreprise au long court , tout en étant la seule personne hétérosexuelle à perte de vue d'horizon spatial .
Les compagnons d'icelle , sont sympathiques mais ils sont quand même un peu dégouté par ce comportent douteux qu'est l'hétérosexualité .
Non mais fichtre , n'est-il pas légitime de s'outré devant l'outrage outrageant !?
Un texte très agréable car pertinent , avec un contexte astrophysique fonctionnel et redoutablement éloquent .
Mais principalement un texte qui pose des questions épineuses avec l'humour très spécifique de l'auteur et non d'ailleurs sans mobiliser aussi une certaine douceur des plus pacifique et des plus agréable .
Une douceur qui n'a rien à voir avec celle des partisans du « Mariage pour tous « qui se drapant dans l'éthique et les oeillères , et qui ne commettent rien de moins et pas moins , qu'un dénie d'humanité , pour des milliers de nos concitoyens , en leur déniant leurs droits fondamentaux et en les dotant d'une nature différente de celle du reste de l'humanité , qui les empêcherait de jouir de l'égalité ( mais pas de celui de payer des impôts ) , et somme toute qui viendrait légitimer le dénie des droits de l'homme , un peu comme quand les noirs , les amérindiens , et les femmes n'avaient pas encore une âme …
Cette délicieuse nouvelle est peut-être d'actualité finalement.Je ne vois pas de raison pour ne pas lire Horizons lointain , sauf à ne pas aimer lire des nouvelles , auquel cas , je m'incline .
Celui de l'Ekumen , celui de la guerre éternelle , celui de Roma Aeterna , La grande porte , Elévation , Eons , et d'autres ….
Je ne mets pas les noms des auteurs exprès , car si vous ne connaissiez pas ces entêtes évocatrices , vous aurez alors l'occasion de mesurer l'étendue des territoires qu'il vous reste à arpenter , tout cela évalué bien évidement , à l'aune de votre et de notre plaisir , ainsi qu'à l'aune de votre et de notre contentement d'amateurs de space opera .
Le nôtre de plaisir à nous qui aimons les Etoiles lointaines et les voiles du genre space opera auquel appartient ce recueil de textes de science-fiction .
Commenter tous ces textes serrait trop long , dire un mot sur chacun d'entre eux serait lapidaire .
Sur eux tous réunis je dirais sommairement : qualité et confort . le confort de chausser des territoires connus et de rompre le temps d'une nouvelle , la nostalgie causée par le manque engendré par le mot fin et dans certains cas , celui causée par la brièveté de certains récits.
Je ne commenterais donc que : Une guerre à part , le texte d'Haldeman qui vient se nicher dans une petite faille de la guerre éternelle.
Si comme tout à chacun vous connaissez comme il se doit , par coeur La guerre éternelle , vous savez que les amours de nos deux tourtereaux furent contrariés par les aléas de la guerre , par les caprices de l'espace-temps , aggravés par ceux des années lumières .
Marygay , n'est décidément pas du genre à abdiquer devant les lois de l'astrophysique , séparée de son amant , elle se confine avec d'autres dans un vaisseau pour un voyage spatial au long court , enchainant années lumières sur années lumières , dans le but de traverser le temps .
Ce texte possède strictement toutes les qualités de la guerre éternelle . Une caractérisation au poil , de la densité narrative et une réelle qualité pour ce qui est de la crédibilité du contexte , du point de vue romanesque et scientifique en tout cas .
L'auteur développe cet épisode évoqué par une ligne dans le roman de référence .
Marygay à des soucis , dans sa petite boite de conserve , le hasard a voulu que ses compagnons soient homosexuels et originaires d'une époque où l'homosexualité est la norme . Pauvre Marygay coincé dans cette entreprise au long court , tout en étant la seule personne hétérosexuelle à perte de vue d'horizon spatial .
Les compagnons d'icelle , sont sympathiques mais ils sont quand même un peu dégouté par ce comportent douteux qu'est l'hétérosexualité .
Non mais fichtre , n'est-il pas légitime de s'outré devant l'outrage outrageant !?
Un texte très agréable car pertinent , avec un contexte astrophysique fonctionnel et redoutablement éloquent .
Mais principalement un texte qui pose des questions épineuses avec l'humour très spécifique de l'auteur et non d'ailleurs sans mobiliser aussi une certaine douceur des plus pacifique et des plus agréable .
Une douceur qui n'a rien à voir avec celle des partisans du « Mariage pour tous « qui se drapant dans l'éthique et les oeillères , et qui ne commettent rien de moins et pas moins , qu'un dénie d'humanité , pour des milliers de nos concitoyens , en leur déniant leurs droits fondamentaux et en les dotant d'une nature différente de celle du reste de l'humanité , qui les empêcherait de jouir de l'égalité ( mais pas de celui de payer des impôts ) , et somme toute qui viendrait légitimer le dénie des droits de l'homme , un peu comme quand les noirs , les amérindiens , et les femmes n'avaient pas encore une âme …
Cette délicieuse nouvelle est peut-être d'actualité finalement.Je ne vois pas de raison pour ne pas lire Horizons lointain , sauf à ne pas aimer lire des nouvelles , auquel cas , je m'incline .
