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Critique de Philemont


Prestimion est écarté de la succession de Lord Confalume par le fils de ce dernier, Korsibar, qui prend d'autorité la couronne et le trône du Coronal…
La scène se passe un millénaire avant le règne de Valentin, à une époque où Majipoor n'a pas encore de Roi des rêves. Et cela permet à Robert Silverberg de prendre un nouveau départ dans le cycle de Majipoor. Et c'est un départ éminemment politique qui est pris car, à partir de l'usurpation, Les sorciers de Majipoor est un roman qui n'est fait que d'alliances, de manigances et de trahisons, jusqu'à l'inévitable guerre.
C'est aussi un second souffle pour le cycle car il permet à l'auteur d'adopter une démarche totalement différente de celle des précédents tomes, en particulier ceux consacrés à Valentin. Cette fois-ci il n'y a pas de périples de plusieurs années à travers tout Majipoor, mais tout se passe à la cour du Coronal, ou dans ses environs immédiats. Il n'y a pas non plus de personnages très sympathiques, à l'exception de quelques personnages secondaires. Même Prestimion n'est pas spécialement charismatique ; c'est un arriviste, imbu de lui-même, qui recherche la couronne plus parce qu'il s'estime meilleur que Korsibar, que parce qu'il s'estime plus apte à faire le bien que son concurrent.
On aura compris que la psychologie politique des personnages est nettement plus fouillée qu'auparavant. Cela étant les autres traits de leurs caractères restent simplistes, voire caricaturaux, en particulier la subite idylle de Prestimion. On peut encore reprocher la thématique peu originale et le fait que les mois défilent toujours aussi rapidement, mais Les sorciers de Majipoor n'en est pas moins d'une lecture agréable et pleine de rebondissements.
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