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Critique de Ecarlate


Clifford Simak, l'auteur de Science-fiction que tout le monde aurait voulu avoir pour voisin, du moins si l'on se base sur ses textes. Ce recueil de nouvelles, écrites en 1961, se compose du titre éponyme, de Bouillon de culture, et de la littérature des sphères.

Les épaves de Tycho (The trouble with Tycho) nous présente un petit prospecteur lunaire, Chris Jackson, financé par sa communauté américaine, qui a bien du mal à faire fortune, mais peu lui importe. Il aime son travail et cette petite famille qui se compose des autres prospecteurs, dont son ami le docteur, pour lequel il recueil un bien étrange lichen. Tout aurait pu continuer ainsi jusqu'à ce qu'il grille son dernier dollar, mais en dépannant une clandestine, Chris Jackson va devoir se rendre dans le cratère de Tycho, où tant d'expéditions se sont perdues. Western transposé sur la lune, on aime comme toujours la solidarité des personnages de Simak et l'ambiance si chaleureuse qu'il créé. Tycho ? Il faut vous y rendre pour percer le mystère.

Avec Bouillon de culture (Leg. Forts.), nous découvrons Clyde Packer, philatéliste averti qui collectionne et échange des timbres de toute la galaxie. Il a même un échange très particulier avec une créature qu'il n'a jamais rencontré, PugAlNash. Vous l'avez deviné, il va finir par mettre la main sur un timbre très très spécial… Flairant la bonne affaire, Clyde va découvrir à quel point sa voisine, et PugAlNash, sont bienveillants à son égard, mais à leur façon. Nouvelle très dépaysante de part son sujet principal, la philatélie.

On se retrouve sur un terrain plus classique avec La littérature des sphères (So bright the vision). Kemp Hart est un auteur, comme beaucoup de Terriens, et il utilise une machine qui transforme les images qu'il capture en histoire. Car les Terriens ont un talent unique, propre à leur espèce : ils sont les meilleurs menteurs, les meilleurs écrivains de fictions. Sauf que l'on écrit plus à la main, c'est devenu tabou, et notre pauvre Kemp traverse une mauvaise passe. Mise en abîme de son métier d'auteur, Simak nous surprend par son inventivité et cette capacité toujours renouvelée à boucler ses histoires pour le bien de ses personnages. Probablement un des auteurs de S-F les plus optimistes du XXe siècle, et ça fait du bien.
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