Comme dans
Mademoiselle Berthe et son amant,
Maigret se fait un peu forcer
la main pour aider
le notaire de Châteauneuf, qui a constaté la disparition d'objets précieux – des pièces rares en ivoire – de sa collection. Qui pourrait-on soupçonner dans cette belle maison qui respire la sérénité et le bonheur familial ? N'est-ce pas justement parce que tout y est calme et équilibre que ces larcins prennent une telle importance :
« Et justement c'était troublant à force de perfection ! Au point que
Maigret avait l'impression de s'enfoncer insensiblement dans un monde trop parfait, trop heureux, où il n'y avait pas de place pour les petites et les grandes saletés de la vie dont il s'était occupé pendant plus de trente ans.
C'est alors qu'il comprit, qu'il tressaillit soudain comme si là, dans ce décor de douceur et de paix, il avait aperçu une chose vilaine et répugnante, un scorpion, par exemple, ou un reptile.
Quelqu'un avait volé ! »
Une histoire de famille, finalement, dans cette belle maison où règne « une telle volonté d'harmonie dans les moindres détails ». La résolution de l'affaire ne sera pas difficile et
Maigret retrouvera le soir même Mme
Maigret à Meung-sur-Loire, tout imprégné de l'ambiance de la maison du notaire et de ses cailloux si blancs dans le jardin.
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http://maigret-paris.fr/2020.. Commenter  J’apprécie         30