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Critique de lebelier


Simenon continue ses narrations maritimes en nous embarquant cette fois sur un bateau norvégienne à la fois navire de fret et navire de croisière pour quelques passagers.
À la différence du Maigret que j'ai lu précédemment, au lieu de raconter l'histoire d'un bâtiment à quai, nous embarquons à son bord. Dès le début -et là on rejoint le Maigret du « rendez-vous des Terre-Neuvas » - le capitaine, Petersen sent « le mauvais oeil ». Et de fait, puisque « le mauvais oeil exige la série », c'est en effet une série de bizarreries qui vont s'abattre sur le bateau. D'abord, il va voguer dans un brouillard épais et essuyer une tempête. le troisième officier n'a pas encore le pied marin, un passager mystérieux n'est jamais vu à bord semble avoir plongé et s'être noyé à quai mais on ne retrouve pas son corps et c'est d'autant lus fâcheux car le meurtre d'un conseiller de police est commis à bord. Enquêtait-il sur la mort d'une jeune fille entraînée dans une nuit parisienne branchée avec drogues dures à l'appui comme le prouve le journal fraçais retrouvé dans sa cabine ? Doit-on faire confiance à ce soutier de remplacement, à la vénéneuse Katia Storm (Tempête !), femme fatale et seule dame du bord et qui est cet étrange ingénieur de Mannheim qui fait sa culture physique tous les matins et arbore d'épaisses lunettes ?
Simenon a ses ingrédients. Il a beau avoir abandonné Maigret, il revient toujours à l'enquête de police même si ce n'est pas le célèbre commissaire qui la mène. de même, il semble, au début de ses « romans durs », attiré par la mer, les pêcheurs, les marins, les mystères d'une navigation. le style semble s'affiner ici par rapport au premier roman dur mais je trouve l'intrigue un peu tirée par les cheveux même si l'ambiance Simenon est là.
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