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Critique de caryatide


Maigret s'amuse ! Oui, il joue à l'enquêteur !
Ce printemps là il avait été malade et n'avait, bien sûr, pris ni le temps de s'arrêter ni celui de se soigner et il était bien fatigué...Et un de ses collègues était mort d'une crise cardiaque, cela lui avait fait très peur. Alors il avait promis à son ami, le docteur Pardon de prendre des vacances. mais des vraies, pas de celles où on revient au Quai au bout de 48 h, au premier coup de téléphone !
Mais quand on se décide trop tard on ne trouve plus de place nulle part. Pas de problème, les vacances ce serait à Paris. monsieur et Madame Maigret feraient du tourisme dans la capitale !
Et voila ! Petite promenade pour acheter les journaux le matin, petit café dans un bistrot pour ne pas déranger madame Maigret dans son ménage, balade l'après midi dans un quartier ou un autre, restaurant le soir : des vacances parfaites...
Un gros titre dans un journal : On a trouvé une femme morte (et nue! ) dans un placard du cabinet d'un médecin, boulevard Hausmann.
Maigret est bien obligé de s'y intéresser ! Mais il a promis ! Et Janvier est sans doute trop content de diriger pour une fois une vraie enquête !
Alors notre commissaire suit l'affaire dans les journaux. Editions du matins, éditions de l'après midi...La victime était la femme du docteur Jave, propriétaire de l'étage, appartement d'un côté, cabinet de l'autre, un médecin "mondain" en vacances à Cannes. il avait laissé son cabinet au docteur Négrel pour le mois. deux médecins à la bonne réputation : Maigret n'a pas pu s'empêcher de poser la question à son ami Pardon!
Mais que faisait la victime à Paris alors qu'elle était censée être à Cannes ? Et voila que son mari était là aussi ? Et voila que madame Jave était la maîtresse du docteur Négrel ? Et voila que...?
Maigret suit l'affaire et quand les crieurs passent dans les cafés pour distribuer les éditions de l'après midi il écoute les conversations autour de lui. Et on parle beaucoup : les paris sont ouverts : le coupable est-il le docteur Jave ou le docteur Négrel ? le commissaire est devenu un de ces parisiens friands de faits divers...
Il se pose des questions : d'habitude il envoie un de ses inspecteurs chercher la réponse, mais là ?
Alors, un papier et une enveloppe banale, une petite lettre anonyme comme il en reçoit beaucoup quand c'est lui qui enquête ! Ou aussi un coup de téléphone, anonyme également, a un des journalistes qui suit l'affaire.
Et le lendemain il n'y a plus qu'à ouvrir le journal pour avoir la réponse à la question posée !
Quelles vacances !
Mais que va penser Maigret quand il recevra, une fois l'affaire terminée, une enveloppe banale avec ses simples mots en écriture bâton : "Merci Patron" ?
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