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Critique de Fortuna


Dans ce premier roman de la série, écrit en 1930, de palace en hôtel minable, de bar miteux en restaurant de luxe, sur les boulevards parisiens, sous la pluie normande, le commissaire Maigret est à la poursuite d'un mystérieux Letton, homme aux multiples visages, armateur norvégien, vagabond russe, escroc d'envergure internationale, sillonnant l'Europe, changeant constamment d'aspect.

Sa filature démarre gare du Nord à l'arrivée du train en provenance de Brème. A sa descente Pietr le Letton est pris en charge par un employé du palace le Majestic alors qu'un homme correspondant à son signalement est retrouvé assassiné dans les toilettes d'un des wagons...

L'enquête est rude, l'associé de Maigret va être assassiné, notre commissaire sera lui-même victime d'une tentative d'assassinat… L'atmosphère est là, le personnage est lancé, ce faux pantouflard, qui aime son confort, sa pipe, sa bière et son poêle, mais écoute son flair et son courage dès que l'affaire se complique… Et n'hésite pas à se mouiller, au propre comme au figuré.
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