Le recueil évoque dans sa première partie intitulée « L'obscur » un monde qui nous envoie des volées de cailloux alors qu'on est tranquillement assis à jouer avec ses rêves. Des violences qui viennent déchirer
« ce silence
en nous
très loin
qui a fait choix
de la douceur »
Un monde abimé, à réparer, à remailler.
Dans la seconde partie, «Le clair», on avance, on a beau savoir qu'on ne guérit pas du malheur des choses, on s'accroche à ce qui nous fait grandir, on trouve des sources de joie, d'amour, des saines colères, des faims gourmandes de beauté, des lumières qui tiennent dans une main d'homme. Et il y a des instants magiques où le temps s'arrête, où l'on est plus jeune que soi-même.
Un livre de poésie classé «jeunesse» qui m'a bien plu.
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