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Critique de denisheudre
Chez Yves Simon, dans ses chansons comme ses romans, tout est prétexte à raconter l'époque, surtout chaque détail des plus anodins dans une forme de mélancolie du siècle dernier. D'un temps et de lieux disparus des mémoires et conservés par quelques auteurs méticuleux, glaneurs d'instants banals, collecteurs de gestes oubliés, poètes post Beat Generation. Car tout cela est bien sûr poésie.
On retrouve dans cet ouvrage tout ce qui à constitué les années soixante-dix : l'amour libéré, les télés portatives, les petites et grandes ondes, les bidets dans les chambres d'hôtel, les passages à niveau et les trains de nuit, les chefs de gare, les salles des pas perdus, les buffets de la gare, le petit blanc pris sur le zinc, les quelques oeufs durs à disposition des clients, le café au lait, les grogs d'hiver, les cahiers et les stylos-encre, les machines à écrire, les téléscripteurs, les pellicules photos Ilford HP4, les agendas fermés par un élastique avec le crayon intégré, les cartes de voeux, le son des réveille-matins, Jefferson Airplane, Bob Dylan et Léonard Cohen dans le transistor, la pointeuse au travail, les surnoms donnés aux gangsters "Robert la mitraille", "Mimi le fossoyeur", la peau de chamois, EDF et la Compagnie Générale des Eaux, les cigares Reinitas, les cigarettes au papier-maïs, le parfum de l'eau de Cologne, la bakélite, les affiches de cinéma en poster dans la chambre d'étudiant, les romans-photos, les bouteilles de Suze, etc.
C'était aussi des rêves d'une Amérique mythifiée, de Sunset Boulevard, Nashville, Frisco, New York city sur Hudson, L.A. Des voyages en auto-stop, vers Venise, Acapulco, Pernambouc, Tanger, Aden, Ceylan, Monte-Carlo...
L'homme arc-en-ciel c'est tout cela, une vision kaléidoscopique d'une époque oubliée.
On retrouve dans cet ouvrage tout ce qui à constitué les années soixante-dix : l'amour libéré, les télés portatives, les petites et grandes ondes, les bidets dans les chambres d'hôtel, les passages à niveau et les trains de nuit, les chefs de gare, les salles des pas perdus, les buffets de la gare, le petit blanc pris sur le zinc, les quelques oeufs durs à disposition des clients, le café au lait, les grogs d'hiver, les cahiers et les stylos-encre, les machines à écrire, les téléscripteurs, les pellicules photos Ilford HP4, les agendas fermés par un élastique avec le crayon intégré, les cartes de voeux, le son des réveille-matins, Jefferson Airplane, Bob Dylan et Léonard Cohen dans le transistor, la pointeuse au travail, les surnoms donnés aux gangsters "Robert la mitraille", "Mimi le fossoyeur", la peau de chamois, EDF et la Compagnie Générale des Eaux, les cigares Reinitas, les cigarettes au papier-maïs, le parfum de l'eau de Cologne, la bakélite, les affiches de cinéma en poster dans la chambre d'étudiant, les romans-photos, les bouteilles de Suze, etc.
C'était aussi des rêves d'une Amérique mythifiée, de Sunset Boulevard, Nashville, Frisco, New York city sur Hudson, L.A. Des voyages en auto-stop, vers Venise, Acapulco, Pernambouc, Tanger, Aden, Ceylan, Monte-Carlo...
L'homme arc-en-ciel c'est tout cela, une vision kaléidoscopique d'une époque oubliée.
