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Critique de MissJZB
Nalini reste Nalini, j'adore son univers, alors j'avale ses romans plus que je ne les lis, mais ce tome reste en dessous de mes attentes sur un point : la relation de couple. Pris séparément, Naasir est mignon, dévoué, bon tacticien, mais on a connu mieux parmi les Sept. Seuls sa relation filiale avec Dmitri, ses souvenirs d'enfance et la façon dont il aborde son passé sur la fin m'a pris aux tripes, sûrement parce qu'il le vit plus qu'il ne le raconte.
Bref, L'Énigme de l'Archange n'est pas un mauvais livre, loin de là, et comme vous le verrez, il y a plein de choses que j'ai appréciées.
Ce qui m'a le plus intéressée, ce n'est donc pas la relation de couple, mais l'enquête, la tournure de l'histoire de la Cascade, l'évolution des pouvoirs ainsi que celle des personnages chers à nos coeurs. Et l'univers, tel qu'il est décrit, est toujours à couper le souffle.
Assurément, lorsqu'on voit Raphael et Elena, ils sont tendres l'un envers l'autre, ils s'épaulent et on aime ça. La chasseuse est l'égale de l'Archange dans leur relation. Ensuite, Illium, notre Campanule chéri, se voit réserver des gros plans et la scène finale, waouh. Juste waouh.
Passons au moins bon.
L'entretien du mystère sur "le vampire qui n'en est pas vraiment un" m'a parfois insupportée. Je me suis étonnée que Naasir ne lève jamais le voile dessus face à lui-même, dans ses pensées. En fait, j'ai senti la retenue de l'auteur qui voulait ménager le suspense à tout prix.
Enfin, attardons-nous sur le couple. Naasir a un côté dangereux certes, mais il possède surtout un côté enfant. Je trouve que cet aspect de sa personnalité ressort beaucoup, à la fois dans son comportement et dans ses souvenirs. J'ai eu du mal à le considérer comme un compagnon crédible même s'il y a des passages diablement sexy quand il est peu vêtu. Il m'a fait l'impression d'être un gros chat un tout petit sauvage. Tout n'est que retenue pendant les trois-quarts du roman et répétition dans les sentiments. On a droit à toutes les pages à des mordillements joueurs, à des bisous esquimau, quand les termes "femelle" et "étroit fourreau" ne sont pas de la partie...
J'oserais dire, finalement, que j'ai eu un sentiment de déjà-vu sur deux points :
1/ le prétexte fallacieux, typique des romances paranormales, pour ne pas conclure et qui a émoussé le désir ici, même si le feu d'artifice était sympa à la fin. Nalini maîtrise bien son affaire, hein.
2/ Naasir dont le désir est traité à la hauteur de celui des lupins et autres métamorphes déjà rencontrés dans d'autres romans du genre. le raisonnement est un peu simpliste si je puis dire, pas révélateur des 600 ans du personnage.
Oui, je sais, que de négatif sur le couple... On se demande comment j'ai pu apprécier ma lecture. Tout simplement, comme je le disais, parce que j'adore l'univers, qu'il y avait une quête cadencée, de l'action, du vilain archange et des alternances de points de vue judicieuses :).
Si le tome avait été moins long (comme celui consacré à Jason), je pense que j'aurais trouvé moins de choses à redire. le final m'a fait plus haleter que la majorité du roman, ce que je trouve assez révélateur.
3,5/5
Bref, L'Énigme de l'Archange n'est pas un mauvais livre, loin de là, et comme vous le verrez, il y a plein de choses que j'ai appréciées.
Ce qui m'a le plus intéressée, ce n'est donc pas la relation de couple, mais l'enquête, la tournure de l'histoire de la Cascade, l'évolution des pouvoirs ainsi que celle des personnages chers à nos coeurs. Et l'univers, tel qu'il est décrit, est toujours à couper le souffle.
Assurément, lorsqu'on voit Raphael et Elena, ils sont tendres l'un envers l'autre, ils s'épaulent et on aime ça. La chasseuse est l'égale de l'Archange dans leur relation. Ensuite, Illium, notre Campanule chéri, se voit réserver des gros plans et la scène finale, waouh. Juste waouh.
Passons au moins bon.
L'entretien du mystère sur "le vampire qui n'en est pas vraiment un" m'a parfois insupportée. Je me suis étonnée que Naasir ne lève jamais le voile dessus face à lui-même, dans ses pensées. En fait, j'ai senti la retenue de l'auteur qui voulait ménager le suspense à tout prix.
Enfin, attardons-nous sur le couple. Naasir a un côté dangereux certes, mais il possède surtout un côté enfant. Je trouve que cet aspect de sa personnalité ressort beaucoup, à la fois dans son comportement et dans ses souvenirs. J'ai eu du mal à le considérer comme un compagnon crédible même s'il y a des passages diablement sexy quand il est peu vêtu. Il m'a fait l'impression d'être un gros chat un tout petit sauvage. Tout n'est que retenue pendant les trois-quarts du roman et répétition dans les sentiments. On a droit à toutes les pages à des mordillements joueurs, à des bisous esquimau, quand les termes "femelle" et "étroit fourreau" ne sont pas de la partie...
J'oserais dire, finalement, que j'ai eu un sentiment de déjà-vu sur deux points :
1/ le prétexte fallacieux, typique des romances paranormales, pour ne pas conclure et qui a émoussé le désir ici, même si le feu d'artifice était sympa à la fin. Nalini maîtrise bien son affaire, hein.
2/ Naasir dont le désir est traité à la hauteur de celui des lupins et autres métamorphes déjà rencontrés dans d'autres romans du genre. le raisonnement est un peu simpliste si je puis dire, pas révélateur des 600 ans du personnage.
Oui, je sais, que de négatif sur le couple... On se demande comment j'ai pu apprécier ma lecture. Tout simplement, comme je le disais, parce que j'adore l'univers, qu'il y avait une quête cadencée, de l'action, du vilain archange et des alternances de points de vue judicieuses :).
Si le tome avait été moins long (comme celui consacré à Jason), je pense que j'aurais trouvé moins de choses à redire. le final m'a fait plus haleter que la majorité du roman, ce que je trouve assez révélateur.
3,5/5
