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Critique de koalas


Histoire de se faire un peu d'oseille, Luj Infernal, un traîne savate, part de Paname en direction de Verdun, plus précisément à la forêt de l'Argonne en vue de dénicher des vieux obus et de la ferraille. Rien en vue dans la forêt hormis un géant efféminé hermaphrodite qui s'empiffre de piafs. L'ogre chouine, sa fille Citronnelle a été enlevée par deux hommes aux allures de boches pour l'emmener dans un couvent à Aix...pas la porte à coté. Les deux cloches sympathisent et décident de délivrer la belle. Ils montent dans un train. Aucun des deux n'ayant le sens de l'orientation, ils se retrouvent à la gare de Paris-Bercy... Et ce n'est que le début d'une délirante équipée et épopée branquignolesque à travers la France vue par Siniac...

Que dire, c'est délirant, loufoque, rabelaisien . Nos deux gus arpentent les rues de Paname, chassent chez Maxim', couchent sous les ponts, filent sur les routes de Montargis à Aix, croisent des truands et des flics ripoux, rechignent un salaire de la peur, s'embauchent à la chaîne, reluquent un vieux ciboire, font des sales coups avec des sales mômes, aident tant bien que mal des évadés, assistent à un tabassage de vieux par des jeunes mal logés, se mettent au garde à vous devant un général en retraite gaga...

On est un peu perdu ?

Pas du tout ! Siniac a eu la brillantissime idée, le génie de mettre à la suite de la page de titre une carte qui montre le parcours non linéaire de nos deux zéros...

Une préférence pour le passage de Luj Infernal à Nevers chez la veuve Ampol, une vioque sournoise qui a du bagou. Bidonnant son embauche comme ouvrier spécialisé sur une chaîne des temps modernes. Bien vu les jeunes mal logés qui foutent les vieux dehors...
Seulement la fin défrise et finit en queue de poisson.

A lire pour la verve de Pierre Siniac et pour la paire de compères des plus déjantés.
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