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Critique de Lollipop59
Maître du suspense, Cédric Sire revient avec un conte d'horreur moderne aussi terrifiant que subtil avec "Du Feu de l'Enfer".
Nuits blanches garanties. Âmes sensibles s'abstenir !
Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures.
Elle est thanatopractrice, il est délinquant.
Ils sont frère et soeur.
Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs, et mettra à l'épreuve les liens du sang... jusqu'à ce que mort s'en suive !
Je remercie les éditions @lelivredepoche et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce thriller glaçant au dénouement tout à fait inattendu qui m'a complètement bluffée.
La structure narrative bien maitrisée est composée de neuf parties dévoilant peu à peu la vérité jusqu'au twist final qui déstabilise et manipule habilement le lecteur. J'ai bien aimé l'effet de surprise vraiment réussi en découvrant qui se cache derrière le masque du bourreau.
L'intrigue est anxiogène, très prenante car elle plonge le lecteur dans une noirceur abyssale dès le prologue digne d'un film d'horreur. Petit bémol, par contre, pour l'épilogue que j'ai trouvé trop long, ce qui est un peu dommage car il en devient moins percutant.
Mais, le rythme tout au long du roman est assez trépidant grâce aux chapitres courts, ce qui permet d'avancer rapidement dans l'histoire et de préserver le suspense.
L'atmosphère glauque et morbide m'a fait pensé à celle du film "Eyes wide shut" de Stanley Kubrick. La description des lieux détaillée permet de se représenter parfaitement le décor sans aucun problème grâce à la plume cinématographique de l'auteur.
Le portrait psychologique complexe des personnages permet de brouiller les pistes de manière efficace. Il est vraiment difficile de découvrir qui se cache derrière le masque des membres de cette secte sataniste qui pratique la violence à outrance.
Le duo insolite formé par Manon et Ariel fonctionne bien, même si je me suis un peu lassée de leurs petites querelles à répétition entre frère et soeur. Les nombreux dialogues donnent de la vivacité à ce thriller sanguinolent et haletant où Éros et Thanatos mènent une danse macabre. Frissons garantis !
Nuits blanches garanties. Âmes sensibles s'abstenir !
Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures.
Elle est thanatopractrice, il est délinquant.
Ils sont frère et soeur.
Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs, et mettra à l'épreuve les liens du sang... jusqu'à ce que mort s'en suive !
Je remercie les éditions @lelivredepoche et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce thriller glaçant au dénouement tout à fait inattendu qui m'a complètement bluffée.
La structure narrative bien maitrisée est composée de neuf parties dévoilant peu à peu la vérité jusqu'au twist final qui déstabilise et manipule habilement le lecteur. J'ai bien aimé l'effet de surprise vraiment réussi en découvrant qui se cache derrière le masque du bourreau.
L'intrigue est anxiogène, très prenante car elle plonge le lecteur dans une noirceur abyssale dès le prologue digne d'un film d'horreur. Petit bémol, par contre, pour l'épilogue que j'ai trouvé trop long, ce qui est un peu dommage car il en devient moins percutant.
Mais, le rythme tout au long du roman est assez trépidant grâce aux chapitres courts, ce qui permet d'avancer rapidement dans l'histoire et de préserver le suspense.
L'atmosphère glauque et morbide m'a fait pensé à celle du film "Eyes wide shut" de Stanley Kubrick. La description des lieux détaillée permet de se représenter parfaitement le décor sans aucun problème grâce à la plume cinématographique de l'auteur.
Le portrait psychologique complexe des personnages permet de brouiller les pistes de manière efficace. Il est vraiment difficile de découvrir qui se cache derrière le masque des membres de cette secte sataniste qui pratique la violence à outrance.
Le duo insolite formé par Manon et Ariel fonctionne bien, même si je me suis un peu lassée de leurs petites querelles à répétition entre frère et soeur. Les nombreux dialogues donnent de la vivacité à ce thriller sanguinolent et haletant où Éros et Thanatos mènent une danse macabre. Frissons garantis !
