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4,13

sur 465 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci à Babelio pour l'envoi de la mort en tête de Sire Cédric, ainsi qu'aux éditions le Pré aux Clercs pour avoir organisé cette édition spéciale de Masse Critique !
La mort en tête est comme l'indique sa couverture : un thriller. Un thriller plus qu'un polar. Un thriller qui n'a rien à envier aux courses poursuites hollywoodiennes sinon que le récit n'est pas en images. le démarrage est classique (une scène d'exorcisme qui va rapidement mal tourner) mais déjà soumis à forte tension (le découpage entre deux univers différents qui ne vont pas tarder à entrer en collision). Celle-ci ne fera que croître… jusqu'à atteindre l'overdose. Les références au cinéma d'Outre-Atlantique sont également légions, plus au moins subtiles.
Il s'agit là de la troisième aventure d'un couple de flic, Eva de la Crim' et Alexandre du CRPJ de Toulouse. Les révélations faites surs les tomes précédents sont une facilité à laquelle Sire Cédric succombe, hélas ! Les personnages (exception faite de Eva, et encore !) sont de véritables clichés. le meilleur (ou le pire) étant le grand méchant… tout droit sorti de le Monde ne suffit pas avec un petit vernis façon Esprit criminels. Idem pour le scénario... Très prévisible, pas de réelle surprise dans tout cela. Il faudra aussi passer avec un nombre important de raccourcis (ah l'informatique c'est dingue ce qu'un script peut avancer grâce à cette technologie !).
Pourtant… le rythme est tout simplement électrique… l'auteur se donne un malin plaisir à maltraiter ces personnages, à leur en faire vivre des vertes et pas mûres, comme qui dirait. Autant le dire, les scènes d'actions, cette course contre la montre est un piège habile pour tout lecteur. Outre la fluidité de l'écriture, une autre qualité doit être portée au crédit de l'écrivain : réussir à mêler une touche de fantasy à ce thriller qui n'est pas un polar. Plus qu'à convaincre un lectorat. A réserver aux fans (un nouveau tome est d'ailleurs annoncé post-dénouement).
Petit conseil, lire les remerciements en premier afin de pouvoir accompagner la lecture par un peu de musique !
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Troisième tome de la série sur les policiers Eva Särta et Alexandre Vauvert, La mort en tête propose une construction différente des deux romans précédents.

Si j'ai bien aimé de fièvre et de sang et carrément adoré le Premier sang, il en est bien autrement de ce tome-ci.

Je n'ai malheureusement pas du tout accroché la tournure de l'intrigue. Je n'ai jamais eu l'impression de retrouver Eva et Alexandre mais juste de pâles copies mièvres sans saveur. Eva est transparente, Alexandre tombe dans des pièges énormes et fait des erreurs de débutant. (qu'il a pu m'agacer 😒).

Le fait d'être dans la tête du « grand méchant pas beau » nous donne toutes les clés de l'histoire et nous passons 500 pages à voir Alex et Eva tourner en rond et ne rien comprendre aux événements qui leur tombent dessus.

Je suis passée complètement à côté de l'histoire, je n'ai pas cru aux différentes péripéties, au méchant, au complot, et surtout à l'enchaînement des actes de chacun.
La part de fantastique est légère et j'avais bien vite compris son origine.

Je parle de la fin ? Non mais what ? 😳
Histoire d'en rajouter une couche, j'ai détesté le ton du narrateur de l'audio.

Malgré tout cela, j'ai été au bout et je n'ai pas sauté une ligne ! La plume si addictive et efficace, l'attachement envers Eva et Alex ainsi que la peur qu'il leur arrive malheur m'ont permis de terminer ce tome même si j'ai râlé tout du long
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Tu commences à me connaître… Tu sais que quand j'ai un truc à dire, en général, je me fais pas de copains… Bon.
Le préambule, si on veut, c'est que je suis nourri au Stephen King depuis un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Ça c'est dit.
Être nourri au King, ça veut dire que le fantastico-policio-thrillero-vampiristique, si c'est pas juste parfait, c'est juste pas bon. Nonobstant l'immense respect que j'ai pour le type qui a pondu 500 pages avec ses petits doigts sur le clavier (plus personne écrit au stylo bic, enfin je crois pas)…
Donc, au contraire de tout ce que j'ai pu lire sur l'intairnaitte, on est à un million de kilomètres de King. Un bon million. Comme si le mec qu'a écrit cette histoire avait pas vraiment su comment s'en sortir, et qu'il ait dû trouver des solutions tirées par les cheveux pour que ses héros s'en sortent avec les « zônneurs ».
Alors j'ai tourné les pages, toutes les pages. Je me suis fait avoir. C'est parfois complètement ridicule, au grand dam de mon cerveau qui vient de commencer deux autres bouquins qui eux, ont des choses à dire. Quand Lebel fait du Lebel, j'adore ça, parce que lui, il annonce la couleur, et qu'en plus il a un vrai style. Là, j'ai rien vu. Rien du tout. Des mots, posés, bien posés, et avec du vocabulaire, mais quand t'as des milliers de lectrices-fânnes (t'as vu ?) t'as quand même intérêt à pas écrire avec les pieds, c'est la moindre des choses.
Je t'essplique, Simone :
Ça commence par un exorcisme, et par la mort d'un môme. On te présente le tueur de masse, et il est vachement malin. En plus il a une balle dans la tête, au milieu de son cerveau. Je déconne pas. Tu vois le truc ? le flic, forcément. C'est Eva. Eva Svertä. Elle est vachement ressemblante avec une vampire, parce qu'elle est albinos. En plus, elle peut se connecter avec les tueurs, comme les vampires, sauf qu'eux, ils sont pas flics. Enfin je crois pas, j'en connais pas des flics vampires.
Voilà. C'est le pitch.
Je fais court.
Moi, s'il y un truc que j'aime pas, c'est les trucs trop sucrés, genre dessert plein de chantilly. C'est pas bon, je trouve. Ben là, on est en plein dedans. Comme dans certains films, c'est surjoué. Sur écrit. Sur tout.
Même si on peut considérer que le début du bouquin, même s'il casse pas trois pattes à un canard (ils en ont que deux, elle est nulle cette expression), tu respectes l'ôteur, encore une fois. Il s'est fadé d'écrire des mots, d'en faire des phrases, et puis de les assembler pour en faire un roman qu'il a pensé cohérent. Ben voilà.
Je me suis fait chier. Grave. Je suis têtu, alors j'ai lu jusqu'à la fin, mais franchement, je suis déçu. Les trucs bizarres qui arrivent dans les dernières pages, la sorcière, voyante, médium, les foetus qui sont des congélateurs ambulants (t'as bien lu, les foetus congèlent les gens et même la nature, et même tout, ils sont super forts comme foetus), franchement, on frôle le ridicule.
Je sais pas si je vais tenter un autre titre du garçon, parce que j'ai cru comprendre qu'il était plutôt bon. Je suis tombé sur celui qu'il savait pas comment finir… On verra.
Sur la quatrième de couv, il y a écrit : « Un thriller haletant et magistral. »
On n'a pas lu le même bouquin…
Je t'avais dit, je vais pas me faire des potes avec celle-ci…
Mais si tu veux voir les autres, c'est ici :
Lien : http://leslivresdelie.org
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Un avis en demi-teinte pour le dernier roman (le prochain devrait sortir prochainement) de Cédric Sire Alors que les tomes précédents pouvaient se lire indépendamment, cet opus fait suite directement à "Premier sang".

Dès la résolution de l'enquête qui a vu sombrer le père de Eva dans un lac gelé, la vie reprend difficilement. Eva, enceinte, a demandé sa mutation pour Toulouse mais sait que cela risque de prendre du temps. En attendant, Alexandre passe ses jours de repos à Paris. de retour à Toulouse, Alexandre enquête sur une affaire délicate mêlant son ex-femme. Son implication personnelle lui fait perdre son sang-froid entrainant sa mise à pied et l'implication des affaires internes. Avant son interrogatoire, il prend la fuite, direction Paris, bien que conscient que ses supérieurs n'en resteront pas là : il sait qu'il risque sa carrière, voire sa liberté. Arrivé à Paris, une autre surprise désagréable l'attend Eva est la cible d'un tueur. Alexandre décide de la soustraire aux dangers de la capitale et la ramène à Toulouse. Mais le tueur reste sur leurs traces, semant la mort sur son passage. Commence un jeu de cache-cache entre le tueur, les deux policiers et la criminelle de Paris et Toulouse. Mais comment arrêter un assassin sans connaître ses motivations ? le tout en gérant une grossesse difficile qui crée de gros soucis aux futurs parents.

Opus de trop ou lassitude de ma part ? Je n'ai pas de réponses ! Jusqu'à présent, j'ai pu apprécier la psychologie des personnages, la touche de fantastique, la qualité des enquêtes, y intégrant toujours un élément "surprise", la relation adulte et réaliste des personnages. Si le début de ce roman suit ce schéma avec une enquête sur un exorcisme qui s'avère bidon et le caractère impétueux de Vauvert qui le fait tomber dans un piège, tout dérape à partir de la trop longue traque à travers la France. Une impression de tourner en rond, telle une mouche dans un bocal : rebondissement de chapitre en chapitre sans trouver d'issue. Et que dire de cet amour larmoyant. Cela ne colle pas du tout au style du roman. Franchement, c'est quoi cette histoire d'amour pur, de deux êtres complémentaires qui n'en forment plus qu'un, et bla-bla….. Que c'est indigeste ! Plus les pages défilées, plus je m'ennuyais. La conclusion ne viendrait donc jamais ? Enfin, conclusion, c'est plus un cas d'école : Comment se débarrasser d'un personnage indésirable rapidement. Ou encore : comment conclure un roman de près de 700 pages en quelques lignes ! J'attends avec impatience le prochain volume en espérant que celui-ci est une erreur dans une série sans fausse note.
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