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Critique de mesrives


Une histoire à tiroirs comme le bazar du propriétaire qui est monté dans un train...les camps ne sont pas loin.
Une histoire à nichoirs desquels surgissent des mots qui se déploient comme les ailes de l'oiseau, et celles de Gabriel.
Un conte étonnant, encore une fois, où se côtoient réalisme et imaginaire, poésie et fantastique, humour et compassion, joie et tristesse...
Plusieurs portent s'ouvrent , et pas seulement celle de la chambre 23 de la pension Vrieslander, "la cabine des pasteurs", où naîtra l'amour entre une jeune fille, Marie-Sophie, et un "malheureux", "L" (nommé à la fin du livre) dont l'union génèrera la création, la mise au monde du narrateur.
Ce narrateur souffle l'histoire à son auditrice dès les premières pages.
Il installe le décor comme un enfant le fait avec sa maison de poupées ainsi il surplombe les scènes à venir avec sa galerie de personnages.
Un conte, avec en toile de fond la guerre, qui laisse, je crois, une grande liberté au lecteur.
Un récit en plusieurs dimensions, comme un pop-up cérébral.
Des espaces-temps dilatés ou comprimés.
J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cette oeuvre de Sjon , je pense qu'il n'est pas nécessaire pour rentrer dans son ou ses univers de posséder des références particulières (historiques, bibliques...) pour y trouver son compte (conte).
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