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Critique de Mimeko


En cette fin d'année 67, Stockholm est secoué par des manifestations contre la guerre du Vietnam. C'est dans cette ambiance qu'un soir, un bus est pris d'assaut par un ou plusieurs tueurs qui éliminent les neuf passagers dont le chauffeur, au fusil mitrailleur. La consternation est grande, un massacre de masse d'une telle ampleur ne s'était jamais produit en Suède. L'enquête s'avère difficile, certains des passagers ne sont pas identifiables mais ce n'est pas le cas de Ake Senstrom, jeune flic, collègue de Martin Beck qui fait partie des victimes...Que faisait-il dans ce bus, au côté d'une jeune infirmière ?, était-elle sa maîtresse ?, enquêtait-il sur une affaire en sous marin ?

Une quatrième enquête difficile, en considération de l'horreur et de l'onde de choc que produit ce massacre dans la société suédoise et de l'absence d'indices. Peu de pistes, Martin Beck et son équipe s'orientent d'abord vers l'identification des victimes et fouillent dans le passé mais les progrès sont lents...
De nouveau une plongée dans la société suédoise, presque en temps réel où l'on progresse à petit pas et le passé de certains passagers - prétexte à présenter la diversité de cette société - va peut-être donner un coup de pouce à l'enquête, c'est de toute façon la seule alternative pour Beck.
Le policier qui rit est de nouveau un plaisir de lecture, une enquête où le paramètre temps est toujours important, de même que l'absence d'outils technologiques qui nous renvoient aux vieux téléphones à cadran, aux fiches papiers, au papier carbone et qui laisse une grande place à la réflexion dans une Suède apparemment tranquille mais qui est devenu le terreau d'un meurtre de masse.
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