Valait- il mieux rêver qu'on pourrait, au lieu d'essayer de prendre l'énorme risque de constater qu'on ne pouvait pas ? Elle conclut que pour certains, il était préférable de ne pas tenter de réaliser leurs rêves.
« Désolé », un mot bien commode, comme une gomme sur un trait de crayon.
« Elle m’a dit qu’elle était désolée .
——Facile à dire, après le plaisir qu’elle a pris à m’insulter.
——-Pense- t- elle que « désolé » est un mot qui efface la façon odieuse dont elle m’a jugée et les choses qu’elle a dites ? . »
Si je ne l'écris pas, je peux penser que je serai un auteur, un jour. Si je l'écris, je constaterai peut-être que je ne serai jamais un auteur. Alors de quoi pourrai-je rêver. (...) Valait-il mieux rêver qu'on pourrait au lieu d'essayer de prendre l'énorme risque de constater qu'on ne pouvait pas ? Elle conclut que, pour certains, il était préférable de ne pas tenter de réaliser leurs rêves. (p181)
« Soudain, ils éprouvèrent un sentiment de honte.
Chacun détourna la tête.
« C’est vilain, …….vilain, dit- elle..
Que jamais personne ne me dise que la pauvreté rend les gens généreux .
Nous sommes en train de souhaiter la mort d’un homme. ….. »
(...); on prétend que les soucis rapprochent les gens. C'est faux. Ils les séparent.
C’était la théorie d’Annie qu’il y avait des compensations à tout. Sa façon de penser était la suivante: chaque nuage est bordé d’une ligne argentée.
Quelquefois, je me persuade moi-même qu'une chose est magnifique, même si elle ne l'est pas, simplement parce que je veux qu'elle soit magnifique.
Est ce possible qu'avec l'âge toutes les choses que je m'imagine maintenant et que je crois si justes...toutes.....toutes soient peut-être autrement ? Est ce donc cela qu'on appelle vieillir, réaliser quel imbécile on était , quand on était jeune ?