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Critique de pencrannais


Une suite du Dieu fleuve, quatre mille ans plus tard ? Pas vraiment ! Les deux romans sont liés, c'est un fait, dans une mise en abîme assez judicieuse parfois, mais nous ne saurons rien de la destinée de Taïta, de la reine Lostris ou de son fils. Pour cela, il faudra se plonger dans le tome 3. Ici, nous avons une digression contemporaine. Des archéologues, une anglo-égyptienne et un aristocrate britannique sont à la recherche de la tombe de Mamose,en Éthiopie. Ils disposent des papyrus du scribe narrateur du premier épisode, dont le septième doit les conduire à la fameuse tombe. Mais ils ne sont pas les seuls ! Une société écran appartenant à un impitoyable milliardaire allemand est aussi sur le coup et s'embarrasse peu de scrupules ou de moyens légaux.
Après un premier tome passionnant à l'époque des pharaons, celui-ci est à mon avis un cran en dessous. C'est très très bien alors que le premier opus était juste génial.
L'histoire se déroule essentiellement en Afrique de l'Est dans les années 1990 La description des paysages est à couper le souffle et on s'y croit. le contexte géopolitique est caricatural (les gentils, les méchants, c'est un peu le jeu de ce genre d'histoire) mais pertinent malgré tout, l'action est très présente et quelques sous-intrigues bienvenues s'intéressent à des personnages secondaires soudain plus épais pour notre plus grand bonheur ou malheur. Les cent-cinquante dernières pages voient une accélération vertigineuse des évènements et lorgnent vers Indiana Jones version quête du Graal.
Il ne faut pas bouder notre plaisir. le septième papyrus est un excellent livre d'aventure et d'énigme archéologique. Wilbur Smith est un conteur hors pair et ses personnages, l'archéologue Royan en tête ont une épaisseur peu commune dans ce genre de livre. de l'exotisme, de l'action, une histoire d'amour contrariée, un vrai roman populaire à ne pas manquer !
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