AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Dionysos89


Après une longue histoire sur la Cour des Hiboux en deux tomes et une année de publication, Batman revient à ses premières amours pour affronter de nouveau le Joker dans un troisième tome dont le titre fait particulièrement référence au volume Un Deuil dans la famille, qui voyait un des Robin se faire violemment tué par le fameux Prince du Rire.

Scott Snyder s'associe ici à James Tynion IV pour ramener le Joker sur le devant de la scène. Déjà, il faut avoir lu Detective Comics #1 pour être au courant des plus récents déboires du Joker à Gotham : avec le concours du Taxidermiste, il s'est séparé de son visage (!!!... !) qui trône désormais au Gotham City Police Département. Drôle de départ, d'autant qu'à peine quelques cases après nous avoir informés de cela, le retour du Prince du Crime est évidemment en marche. Autant dire que le lancement de ce tome est franchement abrupt, notamment après les révélations de la fin du deuxième tome qui ne sont nullement approfondies (voire déjà quasiment oubliées ?) pendant cette aventure.
Greg Capullo apparaît pour certains la seule raison de continuer à lire cette série ; il faut dire qu'il continue d'officier de manière très appliquée aux dessins, tandis que Jock assure les back-ups de chaque épisode qui servent d'interludes au sein de l'histoire. Nous avons ici affaire à un graphisme très violent, servant tout autant, voire plus, le récit que ne le fait le scénario lui-même. Malheureusement, tout cela apparaît trop souvent gratuit : pour faire un énorme rappel à la saga le Deuil dans la famille qui voyait la mort violente du deuxième Robin, Jason Todd, de la main du Joker, Scott Snyder tente de créer des scènes traumatisantes incluant systématiquement toute la Bat-family, mais même si ce n'est évidemment pas mal dialogué, les choix du Joker ne tiennent pas debout, manquant de fondations solides au sein de l'univers des New 52.

À force de revisiter les poncifs du personnage, Scott Snyder commence à se répéter, au point de devoir faire plus violent pour se démarquer. Cet aspect gênant est rattrapé par les dessins d'ambiance de Greg Capullo (attention aux visages, quand même…). Espérons que « Zero Year », l'arc suivant, relancera la machine car ce « Deuil dans la famille » n'est pas très rassurant.
Commenter  J’apprécie          348



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}