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Critique de didikari


Lecture addictive!!
L'histoire se passe dans un pays soumis à un régime militaire après l'abolition de la monarchie. le territoire d'Ixia a banni hors de ses frontières les magiciens pour créer une société stricte. Elena est une jeune orpheline croupissant dans le donjon du Commandant en attendant son exécution pour le meurtre de Reyad le fils du général Brazell. Par un heureux hasard le conseiller Valek va lui offrir une alternative, devenir goûteuse du Commandant.Mais très vite on découvre que le rôle est plus important que simple goûteuse.
Au départ j'ai eut du mal à accrocher à cet univers militaire, très cadré, très froid , très inhumain. Puis les personnages relèvent tout. Cet univers gris prend de la couleur, de la substance.
Elena est un personnage fort, elle en prends plein la figure mais reste droite dans ses bottes. C'est une battante. Elle est loyale vis à vis de ses amis et attirent l'affection d'autres personnages.
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Valek, tout en aspérités. Il est loin de l'image du prince charmant et pourtant il dégage un charme certain et un certain charme. Sa relation avec Elena est ambiguë et sa loyauté envers le Commandant est un peu trop extrême à mon goût.
J'ai aussi beaucoup aimé l'humour de Invincibles.
Le Commandant reste un mystère. Il est stricte mais pas seulement envers les autres. Après l'établissement du Code de conduite il semble incapable de souplesse. Et même confronté à la stupidité de cette rigidité il ne remet pas en cause son mode de fonctionnement.
Brazell, Mokdan, Reyad, les trois méchants sont antipathiques dès le départ. Mais on découvre l'horreur de ce qu'ils sont qu'au fur et à mesure. A chaque page on pense avoir atteint le pire et non au chapitre suivant on découvre que plus profond dans les abîmes c'est possible.
C'est un premier tome (horreur, malheur, ma pauvre Wish List!!) qui en même temps qu'il nous présente l'univers noue une intrigue plus générale. A savoir deux pays avec des sociétés totalement différentes. En Ixia la magie est bannie, honnie, en Sitia, les magiciens ont une place privilégiée. Les dirigeants des deux pays se regardent en chiens de faïences mais en tant que voisins il y a aura forcement conflits.
Ce roman fini sur le premier chapitre du second, certes ça donne envie mais vu que je n'ai pas le deuxième tome c'est du sadisme pur. Les auteurs sont cruels!!!
Lien : http://livravivre.blogspot.fr/
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