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Critique de Crossroads


♫Promenons-nous
Dans les bois
Pendant que le loup
Y est pas♪

Et là je double lol.
Si tu t'aventurais dans ces riantes forêts, le loup serait alors le cadet de tes soucis.
Les Rooks allaient en faire l'amère expérience.
Leur fille Sailor sortant d'un trauma profond, cette famille décide alors de changer radicalement de vie en troquant sa vie de citadin pour celle, a priori bien plus sereine, de néo campagnard.
Et là je triple lol, ce qui m'arrive excessivement rarement exceptés les jours bénis de paiement de tiers provisionnel, comme tout un chacun.

Dictionnaire Larousse :  tomber de Charybde en Scylla, cf famille Rooks.
La campagne, ça vous gagne.
Pourquoi pas, à condition qu'elle ne soit pas sise en limite de forêt peuplée d'entités maléfiques pas vraiment jouasses pour inaugurer la première fête des voisins en votre honneur.

J'adore le cinéma de genre et tout particulièrement l'horreur.
J'ai vu tous les Sissi, c'est dire le connaisseur que je suis en la matière.
J'ai flippé devant Evil Dead, L'exorciste, Les Dents de la Mer, The Descent, Alien, moult films de zombies, Vendredi 13 -le 12e de la franchise..., mais jamais en lisant une BD.
Pas de bruit suspect annonciateur d'un truc bien moche dans la seconde qui suit, pas de bande-son pour vous mettre dans l'ambiance, rien que de l'image et basta.
Mais ça, c'était avant.
Avant de découvrir Wytches.

Seul petit bémol, un scénario manquant peut-être d'originalité.
D'où la perf' de parvenir à surprendre avec du réchauffé.

Dessins au cordeau, d'un dynamisme incroyable, et porteurs d'une puissance anxiogène étonnamment palpable.
Très visuel, ce Wytches annonce du très lourd dès les quatre premières planches.
Une entrée en matière qui se suffirait à elle-même comme bande-annonce sur grand écran pour susciter et la curiosité et l'envie.

Découvrir Wytches, c'est convoquer certaines épouvantes furieusement ancrées dans l'imaginaire de tout gamin jadis impressionnable.
Moi, j'ai pas eu peur, je l'ai dévoré avec mon magnum 44 à portée de main. Mon doudou fétiche qui ne me quittera qu'à l'aube de mes 50 printemps. Un moment donné, faut quand même grandir.
Âmes sensibles s'abstenir, à moins de posséder un doudou qui envoie du lourd...
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