Un certain Philippe Diamant, écrivain, découvre qu'un lieu de son enfance a été remplacé par un supermarché. Tout commence de là, c'est-à-dire un texte en désarroi constant ; soit l'écriture d'une sorte de journal personnel : exposition de souvenirs, de lectures, d'entrevues, de jeux sexuels avec Sophie ; soit un sarcasme désinvolte sur la crétinerie environnante. Dans tout ça, le lecteur peut se laisser envahir par le sentiment que l'auteur n'a que faire de lui. C'est très drôle, assez futé, souvent, mais surtout pas si intéressant que ça. D'autant que je n'aurais peut-être pas dû étaler ma lecture sur une dizaine de jours : la lassitude a bien pris, du coup. Des émerveillements notables : Kafka,
Céline,
Montaigne,
Saint-Simon.
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