Citations sur Avery Cates, tome 1 : Église Électrique (10)
- Les règles ne valent que par ceux qui y obéissent. Si vous êtes le seul à les respecter, à quoi bon?
J'ai secoué la tête.
- Ce n'est pas parce qu'on vit dans une porcherie qu'on doit se comporter comme des porcs
sympa, fait pas mal penser à l'incal et John Difool... Un décor glauque et désespérant, à l'image d'une post-crise qui aurait accouché d'un monde avec 99,5 % de pauvres et le reste en super riches.
Ecriture et style sympas et efficaces.
Scénario assez quelconque...
Première fois que je lis un bouquin qui me fait penser à un jeu video... genre Max Payne....
S’ils m’avaient observé plus attentivement, ils auraient pu remarquer les mauvaises dents, les cicatrices, l’accent – mais ils n’ont pas fait attention. Si tu avais l’air riche, tu pouvais bien leur tendre une carte d’identité écrite à la main avec des fautes dans ton nom, ils s’en fichaient. Avoir l’air riche, une compétence que se devait d’acquérir tout criminel digne de ce nom – le plus tôt possible dans sa carrière.
Le salut n'est pas chose facile. Le salut est une énigme, la plus complexe jamais imaginée. Dans un millier d'années, nous serons peut-être en mesure enfin de déchiffrer le premier mot de la question. Dans un millions d'années, nous pourrons nous mettre au travail pour trouver la réponse. Et quand l'univers se sera effondré sur lui-même, et que les mondes dispersés en son sein auront été dévorés par des soleils voraces, peut-être serons-nous au seuil du triomphe, prêts à rejoindre les anges.
Le salut n’est pas chose facile. Le salut est une énigme, la plus complexe jamais imaginée. Dans un millier d’années, nous serons peut-être en mesure enfin de déchiffrer le premier mot de la question. Dans un millions d’années, nous pourrons nous mettre au travail pour trouver la réponse. Et quand l’univers se sera effondré sur lui-même, et que les mondes dispersés en son sein auront été dévorés par des soleils voraces, peut-être serons-nous au seuil du triomphe, prêts à rejoindre les anges.
On ne mangeait pas assez souvent pour se préoccuper de nos dents. Chez Pick, au milieu du chou-fleur qui lui tenait lieu de visage et de ses cheveux gris acier, elles surprenaient et semblaient fausses. De nos jours, tout ce qui était réel semblait faux. Le faux semblait vrai.
Quand tu as tué quelqu’un pour de l’argent, toute ta vision du monde en est bouleversé. Le meurtre est un remède miracle […] Tu comprends que le monde est juste une putain de machine. Tu pousses ici, il se passe quelque chose. Tu tires là, il se passe quelque chose. Et au bout d’un moment, tu prends conscience qu’avec de la pratique, tout de vient possible.
Dieu ne veut pas de sujets. Dieu ne veut pas nous avoir sous sa domination. Il souhaite des pairs.
Ses gardes du corps ne regardaient pas derrière eux pour voir qui pouvait les menacer et négligeaient les précautions les plus élémentaires. Des comme eux, il en tombait tous les jours, alors qu’un peu de paranoïa et de bonne vieille lâcheté pouvaient te sauver la mise. Ce n’était même pas de la lâcheté, plutôt une aversion pour la mort
Toutes les conneries qu’on entendait dans la rue commençaient par « Je connais un gars… » C’était un signe qui ne trompait jamais.