Un grand classique de la tragédie grecque, la pièce d'
Antigone commence où les 2 filles d'Oedipe,
Antigone et Ismene, apprennent que le roi de Thebes, Créon, interdit l'enterrement de Polynice, leur frère, pour le punir d'avoir combattu contre sa patrie. Mais
Antigone passe outre l'interdiction de Creon.
Lire une tragédie était un sacré défi pour moi. Et puis, au bout du compte l'aspect philosophique du récit a fini par retenir mon attention. J'étais attentive aux échanges entre Creon et
Antigone, tout comme, par la suite, aux événements déclenchés par la décision de Creon, non pas de faire périr
Antigone, mais de l'isoler et la maintenir en vie dans une caverne de pierre jusqu'à sa mort. Mais la punition pour
Antigone est double. Ne pas pouvoir vénérer son frère et être privée de le rejoindre au pays des morts est inconcevable.
La dualité entre Creon et
Antigone tourne autour de leur vérité autour de la communauté, de la loi et du sacré. Un texte pas si indigeste que ça tout compte fait, (enfin un peu quand même par moment je l'avoue 😇) même si je ne compte pas renouveler l'exercice de sitôt. Je suis juste satisfaite du choix de cette tragédie dont la thématique m'a amenée à poser ma propre réflexion.