Il ne faut pas dix pages pour se rendre compte que la critique des « dérives qui menacent l'unité républicaine » est en grande partie un simple règlement de compte avec diverses personnalités plus ou moins connues. Vu que les personnalités citées viennent toujours du même milieu (animateurs/chroniqueurs ou sociologues renommés), la tentation est grande d'y voir une petite vengeance envers ceux qui ont eu les places que l'auteur convoitait.
À moins de faire partie de son entourage, ce déversement de bile a peu d'intérêt.
Amusant aussi de constater que Soral crachait aux visages de personnalités qui sont maintenant devenues de proches amis (comme Dieudonné), et des immigrés africains et maghrébins qui constituent désormais son public de prédilection. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
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